Six ans pour avoir livré des pilules par milliers
Marc-andré Plante avait été arrêté en 2016
Un homme de 38 ans a pris le chemin du pénitencier pour six ans pour avoir livré des centaines de milliers de comprimés de méthamphétamine dans des poches de hockey et des sacs à dos pour le compte d’un important réseau de trafic de stupéfiants.
Marc-andré Plante a été livreur pendant quatre mois, de la fin octobre 2015 au 25 février 2016, pour un réseau qui a été démantelé à l’automne 2016 par l’escouade régionale mixte (ERM) et le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ). Plante a été arrêté tout comme 13 autres individus lors d’une frappe policière.
Plante a plaidé coupable l’an dernier d’avoir fait du trafic de stupéfiants pour cette organisation criminelle, qui vendait des millions de pilules dans les régions de la Capitale-nationale et de l’est-du-québec.
FILATURE
Un travail de filature des policiers a permis de comprendre que Plante, un individu qui a des antécédents judiciaires, faisait plusieurs livraisons par jour.
Essentiellement, l’accusé se rendait à la cache où se trouvaient les stupéfiants, à Beauport, pour en ressortir avec des sacs réutilisables, des poches de hockey ou des sacs à dos remplis de drogue.
Il livrait ensuite les stupéfiants – au moins 5000 comprimés par livraison – dans des résidences et parfois dans des stationnements.
PRÈS D’UN MILLION DE PILULES
Plante a reconnu avoir trafiqué 920 000 comprimés de méthamphétamine, 1,1 kilo de cocaïne, 13,9 kilos de cannabis, 28 g de kétamine et 3 litres de GHB, notamment, et ce, uniquement pour la période du 5 janvier au 25 février 2016.
Durant ce mois et demi, celui qui était sous probation a fait des livraisons dont les recettes totalisaient environ un demimillion de dollars.
En liberté sous conditions depuis qu’il a plaidé coupable à des accusations de trafic de stupéfiants, de complot, de recel, de bris de probation et d’engagement, Plante a pris le chemin du pénitencier pour six ans, hier.
La juge Réna Émond a entériné la suggestion commune du procureur de la Couronne, Me Juan Manzano, et de l’avocat de l’accusé, Me Simon Roy. Compte tenu de sa détention provisoire, il lui reste cinq ans et huit mois à purger.