Le Journal de Quebec

Québec : comme si c’était fini

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Pour la première fois depuis un bon nombre d’années, la candidatur­e de Québec n’a été évoquée par personne, cette année, à l’assemblée des gouverneur­s de la Ligue nationale de hockey. C’est comme si la Vieille Capitale n’apparaissa­it plus nulle part sur le radar de la LNH, comme si c’en était fait de ses chances de revenir dans la grande ligue.

C’est bien dommage. On se dit tous que Québec est une ville de hockey, quand on voit à la télévision des images de gradins vides en provenance de Sunrise, en Floride, de Raleigh, en Caroline du Nord, ou de Brooklyn, là où les Islanders continuent d’évoluer en attendant de retourner au Nassau Coliseum, à Uniondale.

La seule possibilit­é qui s’offre à Québec est que l’une des équipes mentionnée­s plus haut soit mise en vente et qu’elle ne trouve pas d’investisse­urs disposés à maintenir cette formation en place. Comme ce fut le cas pour les Thrashers d’atlanta quand ils ont déménagé à Winnipeg.

OTTAWA ET CALGARY EN DANGER ?

Il y a lieu de s’interroger, par ailleurs, sur l’avenir des Sénateurs d’ottawa et des Flames de Calgary. Les deux équipes canadienne­s ont besoin de nouveaux amphithéât­res.

Dans le cas de Calgary, le dossier semble fermé en raison du refus de la Ville d’accorder une aide financière aux Flames. À Ottawa, le propriétai­re Eugene Melnyk a intenté une poursuite de 700 millions $ contre les investisse­urs avec lesquels il était prêt à s’associer dans la constructi­on d’un amphithéât­re sur les plaines Lebreton, dans le centre-ville.

Melnyk répète à qui veut l’entendre qu’il n’a pas l’intention de vendre son équipe. Mais le bruit court qu’une personne bien connue du monde des affaires souhaitera­it acheter les Sénateurs s’ils étaient sur le marché. On parle d’andré Desmarais, co-chef de la direction de Power Corporatio­n avec son frère Paul.

Chose certaine, il faut avoir les reins solides pour posséder une concession de la LNH. Le plafond salarial a plus que doublé depuis sa création en 2005. On a l’impression de revenir à l’époque où les limites salariales n’existaient pas. Ça pourrait devenir inquiétant pour les équipes des petits marchés canadiens.

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