Le Journal de Quebec

Retrouver la formule gagnante

- LOUIS BUTCHER

OTTAWA | Un entraîneme­nt rigoureux sur la patinoire précédé d’une séance vidéo. Les joueurs de Sénateurs d’ottawa se sont fait ramener à l’ordre, hier, à la veille de leur deuxième affronteme­nt en 48 heures contre le Canadien.

« Cette démarche était nécessaire, a raconté Guy Boucher. Le visionneme­nt nous a permis de constater pourquoi nous avons eu du succès lors des trois rencontres précédente­s [trois victoires avant de se présenter au Centre Bell] et pourquoi nous avons perdu contre le Canadien mardi.

Ça nous a démontré à quel point cette équipe a bien joué et méritait de gagner. Elle ne nous a pas donné d’espace de manoeuvre. Nos joueurs en sont conscients et nous devrons faire la même chose jeudi [aujourd’hui].

Or, ce matin [hier], on a été très spécifique­s, on voulait s’assurer de mieux gérer la rondelle, comme l’a fait le Canadien la veille. Il faut être capables de se sortir d’embarras. »

« ON A ÉTÉ POURRIS »

Boucher n’a vraiment pas apprécié ce qu’il a vu à Montréal, particuliè­rement en deuxième période, alors que le Tricolore a mis la rencontre hors de portée des visiteurs quand ses trois buts sans riposte inscrits en moins de quatre minutes ont porté le pointage à 4 à 1.

« On a été pourris dans notre exécution, a enchaîné l’entraîneur-chef des Sénateurs. Pas bonsavec la rondelle, des passes dans les patins, des revirement­s, nommez-les tous. Et pas seulement à armes égales. On méritait 0 en 9 si on avait eu 9 avantages numériques. On ne l’avait pas pantoute. »

DOUÉS, MAIS INEXPÉRIME­NTÉS

Boucher ne cache pas qu’il est heureux de renouer avec ses partisans, devant lesquels son équipe a remporté ses deux derniers matchs, contre les Rangers de New York et les Sharks de San Jose, la semaine dernière.

« À la maison, on a les combinaiso­ns qu’on veut, avoue Boucher. C’est un avantage indéniable. Les gens pensent que ce sont les partisans. Oui, c’est confortabl­e, mais l’atout principal, c’est de pouvoir confronter les joueurs contre qui tu veux. Tu crées un momentum et une identité. »

Les Sénateurs présentent l’une des brigades défensives les plus jeunes de la LNH.

« À la maison, on est capables de cacher certaines faiblesses, de renchérir Boucher. Quand ces jeunes joueurs sont soumis aux meilleurs joueurs adverses, ça peut prendre du temps à s’adapter, même quand on s’appelle Thomas Chabot. Il faut les protéger à un moment donné. Ils ont beau être doués, ils manquent d’expérience. »

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