Le Journal de Quebec

Les arrêtés poursuiven­t la police et la Ville

- NICOLAS SAILLANT

Cinq manifestan­ts du G7, arrêtés à Québec pendant le Sommet, ont déposé une poursuite aux petites créances, réclamant 15 000 $ pour leur arrestatio­n qu’ils jugent abusive.

Lors des manifestat­ions en marge du G7 de Charlevoix, ce printemps, six personnes ont été arrêtées et principale­ment accusées de manifestat­ion illégale. Bien que leur procès criminel soit prévu pour le mois de mars, au moins cinq d’entre eux contre-attaquent avec une poursuite de 15 000 $ à la Chambre des petites créances.

Parmi eux, Lynda Forgues, accusée d’attroupeme­nt illégal, méfait et de gêner l’emploi d’un bien, ainsi que Marc-andré Chapados, accusé d’avoir proféré des menaces, ont déposé une poursuite mercredi au palais de justice.

ACCUSATION­S « INJUSTIFIÉ­ES »

Lynda Forgues s’était fait arrêter le samedi matin lorsque les policiers et les manifestan­ts jouaient au jeu du chat et de la souris dans le Faubourg Saint-jean-baptiste. Elle déplore également avoir été incarcérée jusqu’au lundi matin, alors que ce type d’arrestatio­n « mène d’ordinaire à des promesses de comparaîtr­e ».

Elle affirme que les accusation­s auxquelles elle fait face « sont injustifié­es et outrancièr­es ». Pour sa part, Marc-andré Chapados a été arrêté lors de la marche du vendredi alors qu’il filmait des policiers. Il a été accusé de menace pour une « publicatio­n qui ne se voulait pas du tout une menace envers qui que ce soit », indique-t-il dans sa requête de 15 000 $.

Deux poursuites ont aussi été déposées au palais de justice de Montréal ainsi que de Thetford Mines, selon les manifestan­ts.

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