Il attaque son coloc à coups de couteau
Un homme arrêté après le drame survenu à Sainte-foy
Une chicane entre deux colocataires a pris une tournure tragique, jeudi soir, après que l’un eut violemment attaqué l’autre, dans un immeuble à logements luxueux du chemin des Quatre-bourgeois.
Les motifs de la sauvage agression ne sont pas encore connus. Le suspect, Wensceslas Pouya, un homme de 29 ans, aurait attaqué son colocataire à l’arme blanche dans leur logement de l’immeuble QB peu après 23 h. La victime, âgée de 26 ans, a pris la fuite à pied pour aller demander de l’aide au restaurant Mcdonald’s des Halles Sainte-foy, à environ 200 mètres de l’immeuble.
« PLEIN DE SANG »
Un chauffeur d’uber, qui a préféré taire son nom, a vu la victime arriver dans le restaurant. « Il saignait, il saignait et il saignait, laisse-t-il tomber. Il disait qu’il était en train de mourir », indique le témoin en entrevue au Journal. « Le pauvre, il est rentré les pieds nus, il était plein de sang, le visage plein de sang. Il est tombé par terre et il a demandé de l’aide », poursuit-il.
Selon le conducteur d’uber, un policier se trouvant sur place a pris la victime en charge. « Il a dit que c’était un ami à lui qui l’avait frappé, qu’il lui avait donné des coups de couteau », raconte-t-il. La victime est devenue inconsciente peu de temps après qu’elle eut chuté. Selon le témoin, les blessures étaient importantes et se trouvaient surtout à l’abdomen et au visage.
La scène a ébranlé le témoin et plusieurs autres clients qui se trouvaient sur place.
ACCUSATIONS
La victime a été conduite dans un centre hospitalier pour y traiter ses graves blessures, qui ne laissent toutefois pas craindre pour sa vie.
Pouya a été arrêté puis transporté également dans un centre hospitalier pour soigner des blessures. Il a comparu au palais de justice hier après-midi sous des accusations de voies de fait graves en blessant sa victime avec un couteau, de voies de fait armées avec un couteau et de méfait pour avoir « empêché, interrompu ou gêné l’emploi, la jouissance ou l’exploitation légitime d’un bien d’une valeur de plus de 5000 $, soit un appartement ».
L’accusé demeure détenu d’ici la tenue de son enquête sur remise en liberté, prévue pour lundi.