Une femme qui a fraudé son amie d’enfance en prison
Karine Drouin, 45 ans, coupable d’avoir fraudé pour plus de 30 000 $ son amie d’enfance qui l’avait embauchée comme comptable dans son entreprise Déménagement à prix modique, a écopé de 4 mois de prison.
L’accusée avait demandé une peine qui lui aurait évité la détention, mais le juge Jean-pierre Dumais n’a pas cru ses explications « toujours invraisemblables ». Le magistrat a souligné que lors des représentations sur la peine, Drouin a continué de nier avoir commis une fraude. Elle prétexte toujours, a-t-il dit, qu’il s’agissait d’un « prêt psychologique ».
Drouin a aussi plaidé qu’elle « avait perdu sa belle vie », que sa réputation avait été « démolie » par la médiatisation de l’affaire et que la victime avait « abusé des procédures ».
Ne croyant toujours pas l’accusée qui a agi selon « un haut degré de préméditation », le juge a prononcé une peine de 4 mois, suivie d’une probation de trois ans.
La Couronne demandait une peine de 6 mois, en prenant en compte le fait que Drouin a remboursé les sommes volées récemment.
La preuve a démontré que l’accusée sans antécédent judiciaire a volé plus de 30 000 $ à l’entreprise de son amie en imitant des signatures et en utilisant des chèques en blanc. Elle maquillait les opérations comptables de l’entreprise pour camoufler ce qu’elle encaissait.