Redden bien placé pour comprendre Alzner
L’ex-joueur de la LNH a vécu une situation similaire à celle du vétéran du CH
AGENCE QMI | L’ancien joueur d’arrière de la Ligue nationale de hockey (LNH) Wade Redden, maintenant directeur adjoint du développement chez les Predators de Nashville, comprend parfaitement la situation qu’a vécue Karl Alzner cette saison.
Alzner a été cédé au Rocket de Laval de la Ligue américaine de hockey par le Canadien de Montréal il y a maintenant un peu plus d’une semaine, bientôt deux ; une situation qui peut s’avérer délicate pour un joueur ayant une expérience comme la sienne.
Alors avec les Rangers de New York, Redden avait lui aussi été cédé dans les mineures, au Wolfpack de Hartford en 2010. Il avait à ce moment disputé deux saisons de son juteux contrat de six ans et 39 millions $. Le défenseur n’était d’ailleurs qu’à six parties du plateau des 1000 matchs dans la LNH.
« Ce n’est pas facile pour lui, a souligné Redden lors de l’émission Les Partants sur les ondes de TVA Sports, hier. C’est une situation difficile. Il a été un bon joueur dans la LNH pour un bon moment. Et lorsque tu signes un gros contrat dans un endroit comme Montréal, tu t’exposes à la critique. New York était similaire. »
« Ce n’est pas une situation facile. Pour moi, c’était difficile, mais je suis allé à Hartford et j’ai tenté de retrouver l’amour du jeu et d’essayer d’obtenir une opportunité pour être racheté. Si les choses ne fonctionnent pas, un contrat peut être un boulet en raison du plafond salarial. »
ÉLOGES
Toutefois, Redden est élogieux à l’endroit d’alzner.
« J’ai entendu les commentaires d’alzner et il semble avoir la bonne attitude, a continué Redden. Il s’est rapporté et joue en espérant d’avoir une autre opportunité. Le Canadien pourrait se qualifier pour les séries éliminatoires et avoir besoin d’un vétéran défenseur comme lui. Tu ne sais pas ce qui se produira à l’avenir. Il faut être prêt pour une autre opportunité. »
CRITIQUES
New York étant un marché bien vivant dans la LNH, à l’instar de Montréal, Redden est également bien placé pour comprendre la dynamique dans laquelle Alzner vit, surtout en raison de l’omniprésence des médias.
« Tu dois être prêt à ça, a confié Redden. Tu dois être en mesure de bien gérer ça et de livrer la marchandise sur la patinoire. Ce n’est jamais amusant lorsque l’on mentionne notre nom de cette manière. [...] Tu ne peux pas contrôler ce qu’ils [les journalistes] font. »
Redden avait d’ailleurs été le sujet de virulentes critiques de la part du journaliste new-yorkais Larry Brooks, qui l’avait notamment traité de pleurnichard (« crybaby »).