400 manifestants sonnent « l’alarme climatique »
Quelque 400 manifestants ont sonné « l’alarme climatique » dans les rues de Québec par un froid glacial, hier après-midi, appelant les élus fédéraux, provinciaux et municipaux à se lever pour lutter contre les changements climatiques.
En matinée, le mercure a atteint -30 °C, faisant de ce 8 décembre l’un des plus froids jamais enregistrés depuis au moins 1875. « Quand je me suis levé ce matin […] je me suis dit que [les climatosceptiques] allaient volontairement mélanger climat et météo pour essayer de semer le doute dans la tête des gens », a lancé à la foule Étienne Grandmont, directeur général et porte-parole de l’organisme Accès transports viables, quelques minutes avant que soit sonnée symboliquement « l’alarme » sur le coup de 14 h.
« On est tous concernés, on est tous dans le même bateau. Tout le monde a son rôle à jouer », a fait valoir le biologiste Jérémie Fowler, du mouvement La Planète s’invite au Parlement, qui participait à l’organisation de la marche.
TRAVAILLER ENSEMBLE
Rassemblant des élèves du primaire jusqu’aux retraités, la foule a pressé les premiers ministres fédéral et provincial, de même que les administrations municipales, à agir au plus vite pour lutter contre les changements climatiques, notamment en amorçant une transition énergétique.
« François Legault, ce n’est pas [Donald] Trump. Il n’est pas climatosceptique. Il faut qu’on travaille tous ensemble. Ce n’est pas contre lui, on veut travailler avec lui. [Mais] on ne veut pas que des paroles, on veut des actions », a ajouté M. Fowler.