Quand l’écologisme devient fou
Comme on dit aujourd’hui, la nouvelle a remué les réseaux sociaux samedi. Un couple de Saint-eugène a voulu faire savoir publiquement qu’il refuse d’avoir des enfants pour éviter d’aggraver son empreinte environnementale. Il transformait ainsi une décision privée en acte militant et politique nous interpellant tous.
ENFANTS
Ce couple prend la peine d’ajouter que les bébés africains sont moins nocifs pour l’environnement. Comment ne pas y voir une forme de racisme décomplexé, comme si la civilisation occidentale devait disparaître pour assurer la rédemption de l’humanité ? La haine de soi pousse notre civilisation au suicide.
Ce qui est fascinant, c’est que cette haine de soi, poussée jusqu’au désir de s’anéantir, n’est rien d’autre qu’un appel au suicide d’une civilisation. Il faudrait quand même dire à ce petit couple que ce n’est pas la surnatalité québécoise qui menace le monde. Le peuple québécois ne menace pas la planète. Il y a quand même des limites à dire des conneries au nom de l’écologie.
Certains écologistes en sont venus à croire que l’humanité est une espèce nuisible menaçant la planète. Faut-il programmer sa disparition? Qu’on se comprenne bien: que les gens veuillent des enfants ou non les concerne et jamais il ne me viendrait à l’esprit de surnommer une femme ou un couple n’en voulant pas. Certains ont la vocation parentale, d’autres non.
OCCIDENT
On peut quand même croire, pour peu qu’on préfère la vie à la mort, qu’il est bien qu’un peuple se reproduise pour poursuivre son aventure. Dès lors, une des premières tâches de l’état consiste à créer un environnement socio-économique et culturel favorable à la famille, pour permettre à ceux qui veulent des enfants de les avoir, sans que cela représente une charge impossible.
Cela va de soi ? Certes. Mais dans un monde devenu fou, rappeler les principes du bon sens est un devoir civique.