La dirigeante prête à être libérée sous surveillance
VANCOUVER | (AFP) La directrice financière du géant chinois Huawei, arrêtée au Canada à la demande des États-unis, est prête à se soumettre à de strictes mesures de surveillance si sa demande de remise en liberté est acceptée par un tribunal de Vancouver.
Meng Wanzhou, détenue depuis le 1er décembre et dont la justice américaine demande l’extradition pour une fraude présumée, avait déjà plaidé sa cause lors d’une première audience devant la Cour suprême de Vancouver vendredi dernier. L’audience a repris hier à 10 h locales.
Elle est traitée dans un hôpital canadien et estime qu’un maintien en détention, pendant la longue procédure d’extradition, mettrait sa santé en danger.
La femme d’affaires dément les accusations portées contre elle par les ÉtatsUnis, où elle est accusée de « complot d’escroquerie ».