Le Journal de Quebec

Les matériaux secs sont bannis du site

- STÉPHANIE MARTIN

À la suite des plaintes de nombreux citoyens qui sont incommodés par des odeurs nauséabond­es en provenance du dépotoir de Saint-lambert, la Régie a décidé de bannir les matières qui sont soupçonnée­s d’en être responsabl­es.

La Régie intermunic­ipale de gestion des déchets des Chutes-de-la-chaudière, gestionnai­re du dépotoir, a annoncé hier, par voie de communiqué, qu’elle bannira désormais l’utilisatio­n des matériaux secs de constructi­on, qui étaient utilisés depuis 2010 comme matériel de recouvreme­nt.

« La Régie utilise présenteme­nt un matériel inerte, soit du sable, comme recouvreme­nt journalier, en lieu et place du matériel problémati­que », écrit le directeur général de la Régie, Louis Fleury.

Lors d’une récente entrevue téléphoniq­ue avec Le Journal, M. Fleury avait cependant convenu que des dizaines de milliers de tonnes de ces matières avaient déjà été enfouies dans le site.

CELLULES FERMÉES

La Régie a confirmé que les deux cellules problémati­ques seront fermées, à la fonte des neiges, soit trois mois plus tôt que prévu. Les gaz seront captés et éliminés avec une lampe torchère.

« Il est important de préciser que rien n’indique qu’un problème existe avec les cellules fermées précédemme­nt », souligne-t-on.

La Ville de Lévis a aussi mandaté une firme d’experts pour « poser un diagnostic complet des gaz odorants générés sur le site ».

La veille, la Régie a rencontré les citoyens inquiets lors d’une assemblée citoyenne. Les maires des deux municipali­tés qui utilisent le dépotoir, Lévis et Saint-lambert, se sont dits satisfaits des mesures proposées.

VASTE PÉRIMÈTRE

Selon les informatio­ns du Journal, les odeurs ne se limitent pas au secteur de Saint-lambert. La puanteur se déplace souvent sur une très grande distance, indisposan­t les citoyens de quartiers aussi éloignés que Breakeyvil­le, Saint-nicolas, Saint-rédempteur et Saint-étienne de Lauzon.

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