Les matériaux secs sont bannis du site
À la suite des plaintes de nombreux citoyens qui sont incommodés par des odeurs nauséabondes en provenance du dépotoir de Saint-lambert, la Régie a décidé de bannir les matières qui sont soupçonnées d’en être responsables.
La Régie intermunicipale de gestion des déchets des Chutes-de-la-chaudière, gestionnaire du dépotoir, a annoncé hier, par voie de communiqué, qu’elle bannira désormais l’utilisation des matériaux secs de construction, qui étaient utilisés depuis 2010 comme matériel de recouvrement.
« La Régie utilise présentement un matériel inerte, soit du sable, comme recouvrement journalier, en lieu et place du matériel problématique », écrit le directeur général de la Régie, Louis Fleury.
Lors d’une récente entrevue téléphonique avec Le Journal, M. Fleury avait cependant convenu que des dizaines de milliers de tonnes de ces matières avaient déjà été enfouies dans le site.
CELLULES FERMÉES
La Régie a confirmé que les deux cellules problématiques seront fermées, à la fonte des neiges, soit trois mois plus tôt que prévu. Les gaz seront captés et éliminés avec une lampe torchère.
« Il est important de préciser que rien n’indique qu’un problème existe avec les cellules fermées précédemment », souligne-t-on.
La Ville de Lévis a aussi mandaté une firme d’experts pour « poser un diagnostic complet des gaz odorants générés sur le site ».
La veille, la Régie a rencontré les citoyens inquiets lors d’une assemblée citoyenne. Les maires des deux municipalités qui utilisent le dépotoir, Lévis et Saint-lambert, se sont dits satisfaits des mesures proposées.
VASTE PÉRIMÈTRE
Selon les informations du Journal, les odeurs ne se limitent pas au secteur de Saint-lambert. La puanteur se déplace souvent sur une très grande distance, indisposant les citoyens de quartiers aussi éloignés que Breakeyville, Saint-nicolas, Saint-rédempteur et Saint-étienne de Lauzon.