Le smog, un phénomène hivernal
Ah, l’air pur et si vivifiant de l’hiver québécois ! La qualité de l’air est meilleure, croit-on. Mais on a tort : plus de 91 % des épisodes de smog se produisent de décembre à mars. Le temps froid et une faible dispersion des polluants entraînent la formation d’une brume toxique qu’on appelle smog hivernal. Contrairement au smog d’été, qui provient surtout des États-unis, le smog d’hiver naît de l’accumulation de particules fines venant notamment du chauffage au bois, le plus polluant des modes de chauffage. Cet hiver d’ailleurs, Montréal a interdit pour la première fois les poêles au bois les plus polluants, émettant plus de deux grammes de particules fines par heure.