Le Journal de Quebec

Lemieux veut une fin différente

Il avait subi une défaite à sens unique contre Golovkin lors de son dernier passage au Madison Square Garden

- Mathieu Boulay l Mboulayjdm

« J’AI UN BON ADVERSAIRE, MAIS CE SERA AGRÉABLE DE REVENIR DANS L’UN DES AMPHITHÉÂT­RES LES PLUS MYTHIQUES AU MONDE. » – David Lemieux

NEW YORK | David Lemieux retrouvera samedi soir un amphithéât­re qu’il connaît bien : le Madison Square Garden.

Sa dernière visite remonte à 2015. À ce moment-là, le cogneur québécois (40-4, 34 K.-O.) s’était pointé dans la Grosse Pomme alors qu’il était champion du monde IBF des poids moyens.

Dans un combat d’unificatio­n contre Gennady Golovkin, il avait vu l’arbitre arrêter le duel au 8e round. Il avait été dominé par le Kazakh du début à la fin. Il était reparti de New York sans son titre et avec quelques ecchymoses au visage.

Dans 72 heures, il espère que le dénouement sera différent alors qu’il croisera le fer avec Tureano Johnson, un boxeur qui pourrait lui compliquer la vie avec ses habiletés.

« On ne peut pas vraiment comparer les deux combats parce que l’adversité n’est pas la même, a indiqué David Lemieux lors de sa marche vers son hôtel, hier. Contre Golovkin, c’était un combat d’unificatio­n. C’était beaucoup plus gros.

« J’ai un bon adversaire, mais ce sera agréable de revenir dans l’un des amphithéât­res les plus mythiques au monde. »

RIEN À ENVIER

Lors de leur affronteme­nt, Golovkin et Lemieux avaient réussi à vendre tous les billets disponible­s avant même le coup d’envoi de la semaine de promotion. Un tour de force qu’on ne reverra pas de sitôt.

« On avait obtenu la prévente la plus rapide de l’histoire du Madison Square Garden, a ajouté Lemieux. On avait réalisé quelque chose d’important, et je suis très content d’avoir pu le faire. »

Le président de Golden Boy Promotions, Eric Gomez, a indiqué hier que le combat de championna­t du monde des super-moyens entre Canelo Alvarez et Rocky Fielding n’était pas encore à guichets fermés. Il a espoir que cet objectif sera atteint avant le gala.

« Les gens aiment voir des duels de cogneurs, a souligné Lemieux. Tous les billets n’ont pas encore trouvé preneur à cause de Fielding.

« Si je m’étais battu contre Canelo, il ne resterait plus de billets. »

JOHNSON, UN DANGER

Avant de penser à un combat lucratif contre Alvarez, Lemieux doit s’assurer de venir à bout de Tureano Johnson samedi soir. Celui-ci a sûrement étudié les vidéos des combats où le Québécois a très mal paru, notamment celui contre Billy Joe Saunders.

S’il demeure statique devant le protégé de Marc Ramsay, il devra être prêt à tester sa mâchoire.

« Peu importe ce qui va arriver, je vais m’arranger pour l’atteindre et le coucher », a précisé Lemieux avec sa franchise habituelle.

Il devra être aussi aux aguets, car Johnson a la réputation d’avoir une force de frappe très lourde. On peut s’attendre à ce qu’il tente de se faire respecter par Lemieux dès les premières secondes de l’affronteme­nt.

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