Le Journal de Quebec

Philippe Couillard à New York

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NEW YORK | Le beau monsieur était assis discrèteme­nt dans la salle d’embarqueme­nt du vol pour New York. Sa femme attendait patiemment, assise devant lui. Debout, légèrement en retrait, une garde du corps se faisait tout aussi discrète.

L’ancien premier ministre Philippe Couillard se rendait à New York avec sa femme Suzanne Pilote pour quelques réunions.

M. Couillard est neurochiru­rgien. Connaissez-vous meilleure personne à qui poser quelques questions sur l’état d’adonis Stevenson ? Surtout que M. Couillard se rappelle avoir été dans l’équipe des jeunes résidents qui avaient contribué à opérer Cleveland Denny, le boxeur mort en juillet 1980 après un combat contre Gaétan Hart.

« Mais comme je suis de loin l’affaire Stevenson, je ne peux me permettre un commentair­e précis », a-t-il dit en souriant.

ET LA VIE

Quand même, en jasant avec lui, on perçoit facilement ses réticences vis-à-vis la boxe.

« Mettons que la boxe est un drôle de sport. Je sais bien que le knockout n’est pas la seule façon de gagner, mais c’est quand même celle que souhaitent le plus les spectateur­s », s’est-il contenté de dire.

Il s’est passé deux mois depuis la défaite électorale des libéraux. C’est encore évident que la défaite a fait mal. Mais le docteur Couillard est passé à autre chose. La vie continue et il se dit que les ouananiche­s seront encore plus belles au printemps.

Il ne s’est permis que deux courtes allusions aux élections.

« En tous les cas, personne n’aura laissé le Québec dans un meilleur état financier. Et quand le jeune candidat libéral a été battu dans l’élection partielle [dans Roberval] la semaine dernière, je l’ai appelé pour lui dire que ce n’était pas lui personnell­ement qui avait été battu par la population. C’est plus complexe que ça. »

Philippe Couillard et Suzanne Pilote se sont assis dans la première rangée de la classe économie. L’embarqueme­nt a été plus long que prévu. À peu près tout le monde s’est arrêté pour le saluer et lui dire quelques mots.

Faut croire que ce n’est jamais personnel…

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