Québec éponge les hausses salariales des policiers de la SQ
Québec allonge 33 millions $ pour aider les municipalités à éponger la hausse de salaire des policiers de la Sûreté du Québec. Le gouvernement Legault ouvre également la porte à ce que des municipalités de taille moyenne adhèrent aux services de la police provinciale.
Les agents de la SQ ont obtenu d’importantes augmentations de salaire dans le cadre de leur dernière convention collective, ce qui a fait bondir la facture des services policiers.
« Avec l’aide financière ponctuelle qu’on annonce aujourd’hui, les municipalités vont assumer une hausse qui ne pourra excéder 3,13 %, seulement pour toutes les municipalités desservies par la Sûreté du Québec », a précisé la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault.
POSSIBILITÉS
Aux villes qui disposent de leur propre corps de police et qui jugent cette situation inéquitable puisqu’ils payent en double les services policiers, elle rétorque que des possibilités s’offrent à elles.
« Je pense à Granby [...] Saint-jérôme, Saint-jean-sur-richelieu. Ces gens-là peuvent nous contacter. On est tout à fait ouverts à avoir des discussions. Est-ce qu’ils souhaiteraient intégrer la Sûreté du Québec ? », a insisté Mme Guilbault.
La loi prévoit que les municipalités de 50 000 habitants et plus doivent être desservies par un corps de police municipal. Drummondville, qui compte pourtant plus de 77 000 habitants, est une exception à la loi. Le maire et président de l’union des municipalités du Québec, Alexandre Cusson, juge la situation de sa ville profitable.
« Il y a évidemment un avantage économique, un avantage important sur la gestion des ressources humaines […] et on est satisfait des services qu’on reçoit », a-t-il dit, hier.