« Ils nous ont sortis du trouble »
VALLÉE-JONCTION | Durement frappée par la pénurie de main-d’oeuvre, l’usine d’olymel à Vallée-jonction aurait probablement dû sacrifier une partie de sa production sans les renforts venus des îles Maurice et Madagascar.
« Ils nous ont sortis du trouble », lance le directeur de l’usine de 1300 employés, Michel Poirier.
L’arrivée d’une centaine de travailleurs étrangers pendant l’année a fait une véritable différence pour l’entreprise, vu le nombre de postes à pourvoir.
« L’objectif [de recrutement] devient moins difficile à atteindre », explique le patron, qui cherche encore à pourvoir 35 postes.
DERNIER RECOURS
Le recrutement à l’étranger demeure une option « de dernier recours » puisque « c’est un programme long, coûteux, compliqué », fait de son côté remarquer Richard Vigneault, responsable des communications chez Olymel.
Le maire de Vallée-jonction, Réal Bisson, croit également que le recours aux travailleurs étrangers a été un bon coup de la part de l’usine qui fait de la transformation de viandes.
« Olymel, c’est un moteur économique important et pas juste pour la municipalité, mais pour l’ensemble de la région. Si une entreprise comme celle-là n’est pas capable de trouver de la main-d’oeuvre, ça peut mettre en péril bien des opérations et donc l’activité économique », dit-il.
Le maire se réjouit aussi de voir que les nouveaux arrivants sont vite devenus des citoyens à part entière. « Ils sont contents, la population est contente. Ça va bien », assure-t-il.