Le Journal de Quebec

Un planchiste sauvé grâce à son casque protecteur

- JONATHAN TREMBLAY

Un planchiste qui a fait une chute sévère à la station de ski de Bromont, cette semaine, estime qu’il doit la vie au port de son casque protecteur.

« Quand je l’ai aperçu, il ne bougeait plus. Je m’imaginais qu’il était mort, raconte Alexe Trudeau, la conjointe du planchiste. Je ne sais pas ce qui serait arrivé s’il n’avait pas eu son casque. »

René Barber dit n’avoir aucun souvenir de ce qui s’est passé sur la piste de Bromont, montagne d’expé- riences, mardi après-midi.

L’homme de 34 ans s’adonne à la planche à neige depuis une vingtaine d’années. Sa conjointe et lui, des résidents de Saint-jean-sur-richelieu, portent leur casque en tout temps sur les pistes, sans exception. M. Barber venait de faire l’achat d’une nouvelle protection de type fullface.

La première sortie de la saison s’était déroulée sans anicroche, dans des conditions « relativeme­nt bonnes », à part quelques plaques de glace, selon les deux sportifs.

Le couple en était à sa dernière de quatre descentes dans la journée.

M. Barber a suggéré que sa conjointe prenne les devants sur une piste de la catégorie la plus difficile.

ENSANGLANT­É

Lorsque Mme Trudeau s’est retournée pour regarder son conjoint, elle l’a vu étendu au milieu de la piste, inconscien­t.

Son casque était en mille morceaux et son visage était couvert de sang.

« Il n’y avait aucun obstacle sur la piste. Je me suis dit qu’il s’était cogné la tête au sol », ajoute la femme.

Un couple de skieurs s’est empressé de secourir le planchiste et d’alerter les responsabl­es de la station.

Le père de famille a par la suite été transporté à l’hôpital, où il a repris graduellem­ent connaissan­ce. On lui a confirmé une « bonne » commotion cérébrale et une cheville foulée, mais aucune fracture.

« Il me manque 1 h 30 d’informatio­ns. J’aurais aimé savoir pourquoi je suis tombé », affirme le planchiste.

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