Ses filles se battent pour garder leurs maisons
Deux des filles d’arthur Porter contestent l’ordonnance de confiscation obtenue contre leurs propriétés aux États-unis.
Fiona et Gemma Porter ont entrepris des recours dans les derniers mois pour contester la confiscation de leurs maisons situées à Clearwater, en Floride, et à Brighton, au Michigan.
Leur mère, Pamela Porter, avait consenti à la confiscation des propriétés lors de son plaidoyer de culpabilité en décembre 2014. Il avait alors été établi que c’est grâce à des prêts d’arthur Porter que les deux jeunes femmes avaient pu payer une bonne partie de leurs maisons. L’argent provenait des pots-de-vin versés dans le dossier du CUSM.
QUATRE ANS DE DÉLAI
Il a fallu quatre ans aux autorités canadiennes pour demander aux Américains de saisir les résidences et les revendre au profit du Canada.
Les deux maisons, plutôt modestes, sont évaluées respectivement à 130 000 et 250 000 $.
Les filles Porter contestent la saisie en invoquant notamment les longs délais. Elles estiment aussi que leur mère n’avait pas le droit de concéder la saisie de leurs propriétés, car elle n’en était pas propriétaire.
La justice canadienne allègue que Porter a renoncé à ses parts dans les demeures de ses filles après son arrestation pour éviter la saisie des résidences.
Fiona et Gemma Porter rétorquent que c’était plutôt en raison du diagnostic de cancer incurable reçu quelques mois plus tôt par leur père.
Le dossier doit revenir en cour devant la justice américaine au cours des prochains jours. Les filles Porter se sont adressées à la justice québécoise à la fin de l’année dernière pour déposer une requête contestant la confiscation de leurs maisons.