Bernier ne ferait rien pour les changements climatiques s’il était élu premier ministre
AGENCE QMI | Advenant qu’il soit appelé à devenir premier ministre l’automne prochain, Maxime Bernier ne s’attaquerait pas aux changements climatiques.
En entrevue à l’émission Question Period, hier, de CTV, le chef du Parti populaire du Canada (PPC) a affirmé que son parti « ne fera rien sur les changements climatiques parce que l’environnement, c’est une compétence partagée, et les provinces, elles ont des programmes pour ça ».
Dans le même ordre d’idées, M. Bernier a affirmé à CTV News qu’il ne ferait rien pour brimer ou encourager les provinces à s’attaquer aux changements climatiques. Celles qui ont des programmes en place et veulent les maintenir pourront le faire, tandis que celles qui n’en ont pas ne seront pas forcées de s’en doter.
Ainsi, le PPC ne compte pas appliquer la taxe carbone promise par Justin Tru- deau, qui veut imposer un prix sur le carbone aux provinces qui ne se sont pas déjà dotées d’un tel système.
Le chef du PPC s’oppose à l’accord de Paris, signé par le Canada, qui vise à maintenir le réchauffement climatique au minimum sous la barre des 2 °C en amenant les États à diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre.
IL CHANGE D’IDÉE
Par ailleurs, M. Bernier a déclaré avoir changé de position quant à un éventuel accord de libre-échange avec la Chine.
Alors qu’il s’était montré favorable à un tel projet lors de la course à la chefferie du Parti conservateur, il soutient maintenant que « ce n’est pas une priorité » et qu’il « n’est pas en faveur » d’un tel traité, à la suite de la bisbille diplomatique qui a éclaté entre la Chine et le Canada.