Le député Pierre Paul-hus déplore le travail des autorités
AGENCE QMI | Le député conservateur Pierre Paul-hus déplore que les autorités canadiennes et mexicaines ne soient pas capables de procéder au rapatriement de la dépouille de Christine St-onge, retrouvée morte – présumément assassinée – au Mexique le mois dernier.
Des membres de la famille de Mme St-onge se questionnent sur le jeu de ping-pong entre le Mexique et le Canada en ce qui a trait au retour au pays de la dépouille de la femme de 41 ans.
« On s’est battus très fort pour ravoir le corps de ma soeur. On a été très patients, mais, là, il est temps que les choses bougent », a déploré Annie St-onge.
« La famille n’a pas à payer le prix de savoir pourquoi le Mexique et le Canada ont des règles pour travailler, a affirmé le député de Charlesbourg–haute-saint- Charles, Pierre Paul-hus. Il faut qu’il y ait quelqu’un pour accompagner cette famillelà, pour les aider là-dedans, ça n’a pas de sens. »
« PAS DE RAISON »
Selon l’homme politique, le reste de l’enquête sur la mort de la Québécoise peut se faire sans le corps.
« Ça fait deux mois. Je pense que les preuves qui devaient être recueillies ont été recueillies par les autorités là-bas, affirme le député fédéral. Il n’y a pas de raison que les enfants de cette femme-là attendent le corps de Christine depuis deux mois. »
À la demande de membres de la famille, dont certains résident dans sa circonscription, il s’impliquera dans le dossier. « C’est notre devoir de rapatrier l’information et d’informer les gens », estime-t-il.