Un quart-arrière américain suit les traces familiales
Brett Rypien espère percer la NFL comme l’a fait son oncle Mark dans les années 90
ST. PETERSBURG | Le nom est familier. Brett Rypien marchera-t-il dans les traces de son oncle Mark, qui a été choisi joueur par excellence du Super Bowl de 1992 dans la victoire des Redskins de Washington face aux Bills de Buffalo ?
Natif de Calgary et seul quart-arrière n’ayant pas vu le jour aux États-unis à avoir mené une équipe à la victoire au Super Bowl, Mark est de retour à Spokane depuis la fin de sa carrière dans la NFL, en 2002.
Quant à Brett, il frappe à la porte de la NFL et de la LCF après avoir connu une très belle carrière avec les Broncos de Boise Sate. Avec des gains de 3705 verges et 30 passes de touché, il a été nommé joueur par excellence de la Conférence Mountain West et les Broncos se sont inclinés en prolongation en finale de conférence face aux Bulldogs de Fresno State.
Lors du East West Shrine Game, Rypien a été le meilleur pivot des deux équipes. Il s’entraîne dans un centre spécialisé de la Californie en prévision de son proday, qui aura lieu le 2 avril.
DOUBLE CITOYENNETÉ
Parce que son père est natif de Calgary, Brett pourrait être éligible au prochain repêchage de la LCF. « Pour le moment, ma priorité est d’obtenir une opportunité dans la NFL, a-t-il mentionné, samedi, après la victoire de l’ouest par la marque de 21-17 face à l’est. Dépendamment comment les choses vont se passer avec la NFL, je pourrais faire ma demande pour obtenir ma double citoyenneté. J’en ai déjà parlé avec mes parents et ça pourrait être une bonne chose d’obtenir ma citoyenneté canadienne. »
« Je n’ai pas encore fait ma demande, mais je pourrais être éligible au repêchage si je le faisais, de poursuivre Rypien. La LCF représente mon plan B. »
Parce qu’il est Américain, Rypien se retrouve sur la liste de négociations des Lions de la Colombie-britannique, où son oncle Chris Tormey était l’entraîneur des secondeurs jusqu’à l’an dernier.
LES LIONS DANS L’ÉQUATION
Si la NFL ne lui ouvre pas les portes, le pivot de 6 pi 2 po et 202 livres signera-t-il avec les Lions ou fera-t-il une demande de citoyenneté canadienne pour être éligible au repêchage de la LCF ?
« Honnêtement je ne le sais pas, a-t-il souligné. J’ai une connexion avec les Lions parce que mon oncle y a été entraîneur adjoint et parce que je connais bien Vancouver. Plus jeune, j’ai fait plusieurs tournois de hockey en Colombie-britannique. Vancouver est une très belle ville et je connais bien le coin. On verra. Je pourrais aussi passer par le repêchage. »
Certains recruteurs de la LCF croient que Rypien penche du côté des Lions et c’est pourquoi il n’a pas encore fait les démarches pour s’inscrire au repêchage.