Bourdon discrète sur son avenir
Écartée de la course à sa propre succession, à la tête du CHU de Québec, l’ex-candidate vedette du Parti libéral Gertrude Bourdon n’est pas encore prête à parler ouvertement de son avenir professionnel.
Mme Bourdon a refusé de discuter de ses projets avec les représentants des médias, hier, en marge d’une conférence de presse à l’hôtel de ville de Québec consacrée aux « Grands Québécois » qui seront honorés par la Chambre de commerce lors d’un gala au printemps.
Elle-même intronisée par l’académie des Grands Québécois, en 2016, l’ex-pdg du CHU de Québec s’était déplacée pour rendre hommage à la Dre Louise Provencher, qui recevra cet honneur à son tour.
« QUAND JE VAIS ÊTRE PRÊTE »
« C’est gentil de vous intéresser à ma vie comme ça, je suis flattée [mais] je vous demande aussi de respecter les gens pour qui on est là aujourd’hui », a-t-elle laissé tomber lors d’une courte mêlée de presse improvisée, préférant demeurer discrète sur son propre avenir professionnel.
« Je vais vous en parler quand je vais être prête. Je vous remercie de respecter mon petit moment de pause et d’intimité. Ça fait du bien […]. Je ne vous ferai aucun commentaire, je me donne cette liberté-là. Quand je vais avoir envie de redevenir une femme publique, je pense que je vais prendre la parole », a-t-elle fait remarquer.
VALSE-HÉSITATION
Gertrude Bourdon s’était présentée pour le Parti libéral, au terme d’une valse-hésitation controversée. Pressentie pour se joindre à la CAQ, elle avait finalement fait faux bond à François Legault pour se joindre au parti de Philippe Couillard, qui lui avait réservé le poste de ministre de la Santé dans l’éventualité d’une victoire.
Non seulement le PLQ n’a pas su conserver le pouvoir, mais Mme Bourdon a elle-même été défaite dans Jean-lesage, terminant troisième derrière le candidat élu de Québec Solidaire, Sol Zanetti, et la caquiste Christiane Gamache.
Mme Bourdon avait ensuite tenté de reprendre son poste au CHU, mais sa candidature n’avait pas été retenue.