Trois questions au président de la SQDC
1 Q. Êtes-vous satisfait du travail des producteurs jusqu’à présent ?
R. On est déçu de l’approvisionnement. Mais on doit reconnaître que les producteurs ont fait tout un travail. C’est une nouvelle industrie et c’est toute la chaîne qui doit s’ajuster. On en est bien conscient. On croit que le volume de production va s’accélérer au cours des prochains mois. Il faut savoir que l’on doit s’approvisionner auprès de producteurs uniquement accrédités par Santé Canada et l’autorité des marchés publics (AMP). On ne peut pas acheter notre cannabis à Johnny qui vend son cannabis sur le coin de la rue. L’enjeu majeur demeure celui de l’approvisionnement. Et ce n’est pas seulement au Québec. C’est partout au Canada. C’est une nouvelle industrie qui suscite beaucoup d’intérêt et de curiosité.
2 Q. Craignez-vous de voir les salaires de vos employés exploser avec le processus de syndicalisation en cours ?
R. On va travailler fort pour maintenir cela dans les bons barèmes. Mais on l’anticipait. C’est une prérogative de nos employés. On n’interfère pas. On comprend. Ce sont des coûts importants qui se rajoutent, mais qui pourront être compensés par d’autres coûts. On s’est donné comme mission de faire migrer le volume du marché noir au marché légal. Avec les données actuelles, on est allé chercher 15 % du marché noir.
3 Q. Quelle est votre marge bénéficiaire sur chaque gramme vendu ?
R. Je n’ai malheureusement pas cette réponse pour vous. Je peux vous dire cependant que nos fournisseurs sont d’importants producteurs et qu’en les choisissant, on a réussi à aller chercher de bons prix.