Le Journal de Quebec

De bons vieux trucs pour devenir plus riche

- Fabien Major Finances personnell­es

On lit souvent les trucs que certains millionnai­res ont appliqués dans leur quotidien et qui les ont aidés à atteindre la réussite financière.

Mais des trucs de « milliardai­res » ça, c’est plus rare. En fait, il n’y aurait que 585 milliardai­res aux États-unis et moins d’une centaine au Canada.

PAS DE MANOIR

Le milliardai­re américain Warren Buffet vit quotidienn­ement bien en dessous de ses capacités financière­s. La maison familiale acquise pour 31 500 $ dans les années 50 fait toujours son bonheur. Bien qu’il puisse s’offrir champagne et caviar à toutes heures du jour et de la nuit, le coke aux cerises et les sandwichs déjeuner Mcmuffin font partie de ses petits plaisirs. Le magnat mexicain des télécommun­ications a une existence semblable. Carlos Slim, dont la fortune est estimée à 67 milliards $, habite la même demeure de six chambres depuis 40 ans.

ACHAT EN GROS

Mark Cuban vedette de Shark Tank et propriétai­re entre autres des Mavericks de Dallas vaut près de 4 milliards canadiens. Pour économiser quelques dollars, il n’hésite pas à acheter des denrées et produits de consommati­on en grande quantité. Au magazine Vanity Fair, il avoue qu’il achète parfois pour 2 ans de pâte dentifrice lorsqu’il remarque des « gros spéciaux ».

ROULEZ AVEC MODESTIE

Le fondateur de Facebook, Mark Zucherberg pourrait bien rouler en Ferrari ou en Bugatti Veron, mais pour lui une voiture, ça sert à vous mener du point A au point B. Sa Volkswagen GTI fait donc toujours l’affaire. À le voir marcher en « sneakers » et vêtu d’un chandail à capuchon, on comprend également qu’hugo Boss ne fait pas fortune avec lui.

L’HABIT NE FAIT PAS LE MOINE

De son vivant, le fondateur de la chaîne de magasins IKEA, Ingvar Kam- prad a réussi à amasser une fortune de 58 milliards. Mais jamais il n’achetait de vêtements neufs. Tout ce qu’il portait avait été déniché dans les marchés aux puces et dans les friperies. Pour visiter ses centaines de magasins, jamais il n’a songé à s’acheter un jet privé ou voler en première classe. Il s’est toujours contenté de la classe économique.

SANDWICH ET GATORADE

Charlie Ergen vaut 14,4 milliards $. Le fondateur du fournisseu­r de signaux satellites Dish Network est aussi riche, parce qu’il ne jette pas son argent par les fenêtres. Ça fait très longtemps qu’il a compris que les gens ordinaires dépensent beaucoup trop en repas au restaurant. Chaque matin à la maison, il garnit sa boîte à lunch avec des sandwichs et du Gatorade. Jusqu’à tout récemment, lors de ses déplacemen­ts d’affaires, pour diminuer sa facture d’hôtel, il partageait sa chambre avec un collègue. Fabien Major est conseiller en épargne collective pour Major Gestion Privée inc. de Gestion financière Assante ltée.

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada