Le Journal de Quebec

« Je veux être la meilleure au monde »

— LEYLAH ANNIE FERNANDEZ

- RICHARD BOUTIN

Finaliste à l’open d’australie dans le volet junior, Leylah Annie Fernandez occupe maintenant le cinquième rang mondial. Et elle n’a pas l’intention de s’arrêter là.

À seulement 16 ans, Fernandez gravit les échelons rapidement. « Je ne suis pas surprise de me retrouver déjà parmi l’élite chez les juniors, a-t-elle mentionné. Je m’entraîne très fort tous les jours et je veux être la meilleure au monde. Je suis contente de me retrouver en cinquième place. »

S’entraînant au Centre national à Montréal comme tous les meilleurs du tennis canadien, Fernandez a opté pour un chemin différent en déménagean­t à Boynton Beach en Floride.

« J’ai déménagé récemment parce que je veux être plus près de ma famille, a-t-elle expliqué. J’étais toujours dans mes valises. Aussi, le tennis est partout en Floride. Je joue à l’extérieur et même sous la pluie pour m’adapter à toutes les conditions. Il y a plus de joueurs de mon calibre en Floride avec lesquels je peux m’entraîner. Je peux affronter des joueuses avec des styles différents. »

UNE QUESTION DE BUDGET

« Mon père va continuer de me coacher. Il fait un très bon travail avec moi et ma soeur. Je suis bien entourée. Il y a plusieurs terrains publics qui sont toujours libres. À dix, quinze minutes de chez moi, il y a des académies de tennis où je peux trouver de bons joueurs. Je vais m’entraîner fort et avec intensité tous les jours. »

Ce déménageme­nt fait en sorte que l’appui financier de Tennis Canada sera revu à la baisse.

« Je dois planifier mon horaire de tournois en fonction d’un budget moindre. Je vais faire les étapes du Grand Chelem chez les juniors et des tournois ITF afin d’amasser des points. Je pourrais aussi participer à des tournois de la WTA si je reçois des invitation­s, si mon classement et mon budget me le permettent. »

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