« Sa période la plus dominante »
- Claude Julien
Jonathan Drouin a essuyé son lot de critiques depuis le début de la saison. Toutefois, force est d’admettre que, depuis quelques rencontres, il met du coeur à l’ouvrage.
« Il est sur une bonne séquence. Depuis qu’il s’est joint à nous, c’est probablement sa période la plus dominante, a déclaré Claude Julien, après cette brillante victoire. C’est bon signe. »
C’est bon signe, pourvu que ça dure. Drouin semble être le type de joueur à fonctionner par séquence. Conscient du manque de constance de son attaquant, l’entraîneur du Canadien a rappelé une donnée importante.
« On oublie qu’il est encore jeune. Ce n’est pas une question d’accepter cette situation, mais plutôt de continuer de travailler avec lui et d’essayer de l’aider à trouver cette constance », a déclaré Julien.
« Ce soir, on l’a vu davantage jouer à l’interne. Quand ça ne va pas bien, il a tendance à jouer en périphérie. Espérons que le succès qu’il a connu ce soir l’encouragera à jouer de cette façon plus souvent », a-t-il poursuivi.
UNE PISTE DE SOLUTION
D’ailleurs, jumeler son attaquant de 23 ans à Brendan Gallagher et Phillip Danault, deux athlètes qui mettent toujours la pédale au plancher, constitue sans doute une piste de solution.
Le héros du match a lui-même reconnu que de se retrouver sur la patinoire en même temps qu’eux amène son niveau d’intensité à un autre échelon.
« Ce sont deux joueurs qui sont motivés et constants à chacune de leurs présences sur la patinoire. Depuis le début de ma carrière, la constance fait un peu défaut, a-t-il souligné. Pour jouer avec ces gars-là, je dois être dedans et je dois être prêt mentalement chaque fois que je saute sur la patinoire. »
LA MEILLEURE SAISON DE DANAULT
Effectivement, c’est un peu gênant de se présenter sur la glace en se trainant les pieds lorsque vos deux compagnons de trios se démènent corps et âme pour couvrir les 200 pieds de la surface de jeu.
« Je vois une belle amélioration dans son cas. Il s’implique aussi défensivement. Il travaille et il est opportuniste », a souligné Danault.
Parlant d’opportunisme, le Victoriavillois a récolté son 40e point de la saison, également la marque personnelle qu’il avait établie en 82 matchs lors de la saison 2016-2017.
« Je fais des jeux que je n’aurais pas faits au début de ma carrière. J’ai plus confiance. Je finis davantage mes actions, je tourne moins sur la glace », a lancé Danault, pour expliquer sa progression.