LOUISE DESCHÂTELETS
Le français au québec etaucanada
J’abonde dans le sens de Christine qui vous écrivait sur le manque de motivation individuelle des Québécois et Québécoises d’aujourd’hui à faire preuve d’application personnelle pour écrire et parler leur langue de manière acceptable. Quand les institutions religieuses existaient encore comme du temps de nos parents, on enseignait l’importance de savoir écrire et parler correctement sa langue maternelle. Très jeune, on prenait conscience de leur importance dans notre culture, on prenait ça au sérieux. Vous allez dire qu’on n’avait pas le choix. Mais au moins, c’était garant du respect qu’on avait envers ce qui nous définissait comme peuple.
De nos jours, avec les médias sociaux, la rapidité des communications électroniques, on ne réussit même plus à trouver une seule phrase écrite correctement, même si avec l’informatique, les corrections sont à portée de main, puisqu’en un clic on peut faire la révision d’un texte. Mais dans le Québec d’aujourd’hui, on s’en fout. Particulièrement les jeunes. On écrit comme on parle. C’est-à-dire n’importe comment, donc très mal, et en franglais bien sûr, car c’est
full cool en plus.
On peut bien rire de ces époques passées où les religieux-ses des établissements catholiques dispensaient un enseignement poussé sur les règles régissant la langue écrite et parlée, une langue vraiment digne de ce nom, mais au moins ça existait et on en était fier. Alors qu’aujourd’hui, tellement peu de gens s’en préoccupent, quand c’est de notre responsabilité personnelle et individuelle d’y voir. Si on veut être respecté, n’est-il pas prioritaire de commencer par se respecter soi-même? Judith Proulx
Difficile de ne pas abonder dans votre sens quand on lit les piètres résultats en français de nombreux étudiants universitaires qui se destinent à l’enseignement de cette langue. Mais ce que je retiens surtout de votre message, c’est la responsabilité individuelle que nous avons et que nous ne prenons pas de faire l’effort pour bien parler et bien écrire notre français. Je n’ai rien personnellement contre l’utilisation de mots en anglais dans des situations particulières. Mais la généralisation de cette pratique me semble relever d’une paresse individuelle résultant d’un
mauvais apprentissage de la langue française. On ne connaît pas le mot juste en français alors on switche à l’anglais. C’est tellement plus simple et plus rapide. La loi 101 a beaucoup fait pour la protection du français au Québec. Mais une loi ne sera toujours qu’un cadre qui n’a de valeur que dans la mesure où les citoyens à qui elle s’adresse la respectent.
Quand l’ eczéma ruine la vie d’un enfant
Je trouvais important de partager mon cheminement pour redonner un peu d’espoir à cette maman très inquiète pour le moral de sa fille qui fait de l’eczéma. Sa lettre fait écho en moi parce que je souffre d’une maladie de peau similaire, le psoriasis, en plus d’être la maman de deux enfants affectés d’un handicap sensoriel.
« Madame, la souffrance de votre enfant vous préoccupe et c’est normal. Mais par expérience, je vous affirme que la différence vécue par votre fille présentement ne sera plus un fardeau ni un empêchement à son bonheur un jour, si vous l’accompagnez dans l’acceptation de son état ainsi que dans la construction de son estime d’elle même. Je le sais parce que je l’ai fait pour moi-même avec un psoriasis sévère ainsi que pour mes enfants qui sont des handicapés auditifs. Tous les trois, nous avons appris à informer les gens sur notre condition quand ils posent des questions ou qu’on les entend passer des remarques. Tout est dans l’attitude. Les enfants ont beaucoup de résilience et sont capables de devenir des guerriers quand il le faut. » Katerine Riendeau
En ce sens, il existe d’ailleurs sur Instagram le mouvement #acnepositivity qui joue le même rôle face à l’estime de soi pour les personnes touchées par l’acné.