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À seulement 13 ans, le jeune Wayne Gretzky semble déjà promu à un brillant avenir quand il s’élance sur la glace du Colisée Pepsi pour le 15e Tournoi international de hockey pee-wee.
Le 11 février 1974, pas moins de 12 000 spectateurs se massent dans l’aréna. La plupart sont là pour Wayne Gretzky, que l’on surnomme alors « la tornade blanche », en référence à sa vitesse et à ses gants blancs.
L’assistance ne s’est pas déplacée pour rien. Le jeune hockeyeur, qui porte l’uniforme de Brantford en Ontario, marque sept buts en un seul match. C’est la dégelée pour l’équipe rivale du Texas, qui perd 25-0 !
« TALENTS INCOMPARABLES »
La jeune sensation se retrouve sur la une du Journal le lendemain. « En sept saisons, il a enregistré 950 buts, 140 cette saison, et 7 hier soir », peut-on lire. Notre reporter de l’époque vante « un jeune aux talents incomparables ».
En entrevue, le père de la future légende du hockey ne veut pas trop s’emballer à propos de l’avenir de son fils. « S’il peut un jour évoluer dans les rangs professionnels, tant mieux, mais s’il ne peut pas, ça ne changera en rien nos visées sur l’avenir », mentionne Walter Gretzky.
Son entraîneur de l’époque, Ron SaintAmand, souligne que Gretzky est un joueur d’équipe et qu’il n’a pas la tête enflée. Il est calme et sérieux, ajoute-t-il.
Wayne Gretzky termine son passage au tournoi pee-wee avec 13 buts et 13 passes en quatre matchs.
GANTS À L’ENCHÈRE
Quarante-cinq ans plus tard, son passage à Québec fait l’envie des collectionneurs, alors que les fameux gants blancs qu’il a portés lors du tournoi ont été mis à l’enchère récemment.
En date d’hier, la dernière offre était de 2860 $ sur le site de Classic Auctions.
- Texte et recherche : Dominique Lelièvre et Stéphane Doré