Un toit d’école arraché par des vents violents
Les élèves de l’école primaire de Saint-simon-de-rimouski seront déplacés dans le village voisin
Le toit de l’école primaire de Saint-Simon-de-rimouski, dans le Bas-saint-Laurent, a été arraché sous la force de vents violents, très tôt hier matin. Cela forcera la relocalisation d’une trentaine d’élèves pour une période indéterminée.
La toiture de l’école de la Joie, située en bordure du fleuve Saint-laurent, a été soufflée par des rafales qui avoisinaient les 100 km/h. La moitié du revêtement s’est alors repliée sur l’autre partie.
« Le toit a été décalotté », dit pour illustrer le directeur général de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-lacs, Bernard D’amours.
Les pompiers de Trois-pistoles et la sécurité civile ont rapidement sécurisé les lieux. Personne ne se trouvait dans le bâtiment au moment de l’incident.
Des experts analyseront la scène en début de semaine afin d’évaluer les dommages et établir une échéance pour la remise en ordre de l’établissement d’enseignement.
CONDITION « IMPECCABLE »
Le bâtiment qui date des années 1960 était dans une condition « impeccable », selon le commissaire scolaire Alexandre Anctil. Sa toiture était
RELOCALISÉS
également en bon état, elle qui avait été refaite à neuf il y a moins de dix ans, ajoute M. D’amours.
« Ce qui va être le plus pressant, c’est de couvrir la toiture pour ne pas que la neige rentre, indique le directeur général. Ça va prendre quelques semaines en attendant que les conditions météo s’améliorent. L’objectif, c’est de faire en sorte que la situation ne s’aggrave pas. »
D’ici à la réouverture, les élèves seront déplacés dans l’école primaire de L’oiseau-chanteur, dans le village voisin de Saint-mathieu-deRioux, à moins de dix kilomètres. Une trentaine de jeunes de la troisième et de la quatrième année ainsi que du préscolaire font partie du contingent.
Lundi sera néanmoins une journée de congé pour les employés de l’école de la Joie et ses élèves, le temps d’adapter l’école de Saint-mathieu-de-rioux, avant que son nombre d’élèves ne double pour au moins quelques semaines.
L’administration des deux écoles était déjà recoupée ensemble, ce qui devrait faciliter la transition, estime Bernard D’amours.
« Ce sont des écoles qui fonctionnent ensemble depuis des années, dit-il. C’est une école intercycle, donc deux écoles se partagent les élèves. À l’époque, ç’avait été fait pour maintenir les services dans les deux villages. »