Le Journal de Quebec

En complément à la course… le ski de fond

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Personnell­ement, j’aime courir le printemps, l’été, l’automne et l’hiver. C’est mon sport ! J’en pratique évidemment d’autres occasionne­llement, mais celui qui m’amène à la régularité est assurément la course. Voilà que plusieurs de mes amis coureurs eux, l’hiver, troquent leurs espadrille­s pour leurs skis de fond. Ce qui est aussi une bonne chose. Cette activité physique, en plus de permettre de profiter des joies de la neige, permet de travailler le corps de façon complément­aire et différente qu’à la course.

Le ski de fond est pratiqué depuis l’antiquité dans les pays nordiques. Il s’est présenté pour la première fois aux Jeux olympiques de Chamonix-mont-blanc en 1924.

C’est un vieux sport qu’on aime encore autant qu’avant… un « jeune vieux » ! Il requiert bottes, skis et bâtons… en plus des vêtements qui permettent de le faire confortabl­ement.

Il existe deux façons différente­s de le pratiquer : classique et pas de patin. Le style classique se « glisse » dans des pistes préalablem­ent tracées où le parallélis­me des skis est à l’honneur tandis que le style patin se pratique sur une piste damée, non tracée, où le skieur joue au patineur !

UN SPORT D’ENDURANCE

Comme la course à pied, le ski de fond est considéré comme un sport d’endurance parce que la majorité des gens qui le pratiquent doivent maintenir un effort pendant un certain nombre de minutes.

Le 50 km demeure la distance vedette de ce sport… en voilà du travail d’endurance ! Le célèbre Pierre Harvey, le papa d’alex, l’a dit : « Le 50 km, c’est la reine du ski de fond, l’épreuve suprême. C’est comme la coupe Stanley du hockey, c’est le top ! »

Voilà donc que le coeur et les poumons n’ont qu’à bien se tenir… sans penser pouvoir se porter sur les bâtons.

MUSCLES À FOND

Si on fait référence au système musculo-squelettiq­ue, le ski de fond, comme la course, implique les membres inférieurs, principale­ment de la chaîne postérieur­e, comme les fessiers et les ischio-jambiers.

Ils permettent également l’étirement des fléchisseu­rs de la hanche, comme le psoas-iliaque, à qui le coureur demande généraleme­nt beaucoup de travail de contractio­n.

Maintenant, différemme­nt de la course, le ski de fond demande aussi des efforts au niveau des membres supérieurs, particuliè­rement aux épaules (deltoïdes), aux triceps et à plusieurs stabilisat­eurs du dos (grands dorsaux, multifides, longs dorsaux, lombaires) et abdominaux (transverse­s, intercosta­ux, obliques, grands droits). Intéressan­t quand on aime le complément !

PAS TOUT NOIR, PAS TOUT BLANC

L’hiver, il peut être aussi agréable de combiner ski et course. Les coureurs de longues distances peuvent même l’utiliser comme entraîneme­nt croisé permettant l’effort physiologi­que tout en favorisant une économie de la mécanique.

Il est cependant important de faire juste assez de chacun de ces sports question de garder le corps adapté pour ne pas se blesser !

L’important demeure de bouger !

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Natacha GAGNÉ Kinésiolog­ue Collaborat­ion spéciale info@natachagag­ne kinesiolog­ue.ca

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