Un bilan positif… dans le rouge
SAINT-TITE | Le président des Cataractes, Roger Lavergne, traçait un bilan positif même si son organisation épongera un déficit à la suite de l’événement.
La formation de la cité de l’énergie espérait attirer une foule d’au moins 11 000 personnes pour la paire de rencontres de la LHJMQ. Au final, 10 095 spectateurs ont franchi les portes battantes de l’enceinte où se tiennent les rodéos au Festival western. Les caprices de mère Nature ont contrecarré les projections à la porte des organisations. Le budget était évalué entre 350 000 $ et 400 000 $ dans le cadre des 50 ans des Cataractes et de la Ligue.
« Le risque était calculé, on savait qu’on pouvait avoir des pertes, on était très conscient de ça et on n’a aucun regret de l’avoir fait. Bien au contraire, c’était très rassembleur et on est fier du travail accompli », a réagi M. Lavergne.
« On est très contents, mais c’est un peu plus bas qu’il y a quatre ans, et avec la température et le cocktail météo d’hier [vendredi], il y en a beaucoup qui ne se sont pas présentés à la porte contrairement à la dernière édition. Les gens étaient debout durant la moitié du match, ils dansaient et ils sont arrivés trois heures avant la partie pour le tailgate. » Cet après-midi, le Blizzard du Séminaire Saint-françois et les Estacades de Trois-rivières au niveau midget AAA clôtureront les festivités.
UN PÈRE COMBLÉ
De passage dans la province pour trois semaines en raison du Tournoi pee-wee de Québec, le père du Suisse des Cataractes Valentin Nussbaumer, Steve, ne voulait rater pour rien au monde ces matchs à ciel ouvert.
« Je suis venu au début de la saison et là, je ne pouvais pas louper cette Classique hivernale. C’est juste exceptionnel et c’est une chance incroyable de vivre ça en tant que fan de hockey. Ce qu’il y a d’incroyable, c’est l’engouement, l’ambiance dans les tribunes, on voit que les gens s’amusent et ils sont heureux », a-t-il relaté, vêtu d’un chandail des Cataractes au numéro de fiston (65).
Natifs du village de Rossemaison, près de la frontière française, les Nussbaumer n’ont pas vraiment la chance de jouer au hockey dehors quand la famille est réunie à la maison en raison des chaudes températures en hiver.
« En Suisse, on joue très peu dehors. On n’a pas le même hiver que chez vous. Il ne fait pas assez froid et il n’y a pas de patinoire naturelle dans les quartiers comme au Québec. Je pense que je vais m’en souvenir un moment de ce match », a raconté le père de l’attaquant admissible au prochain repêchage de la LNH.