Le coeur de Saint-roch, selon Pierre-yves Lord
L’animateur craque pour la rue Saint-joseph
Même si sa mère ne l’aurait pas laissé « gambader » dans les environs du Mail Saint-roch lorsqu’il était enfant, Pierre-yves Lord est aujourd’hui conquis par la rue Saint-joseph, qu’il qualifie de véritable coeur de la Basse-ville.
« Depuis quelques années, il y a un nouveau Saint-roch, dont le coeur est la rue Saint-joseph. Le fait qu’on y retrouve des restaurants, des commerces et des magasins qui viennent me chercher, ça en fait une de mes rues préférées », soutient l’animateur, en entrevue pour la série de vidéos La rue préférée de…, disponible sur le journaldequebec.com.
Cela dit, la relation entre la famille Lord et l’artère principale du quartier central n’a pas toujours été si harmonieuse… mais elle s’est « revitalisée » au même rythme que la rue elle-même.
« On redoutait un peu la rue Saint-joseph, le Mail Saint-roch n’avait pas la réputation d’être le centre d’achat le plus “clean” en ville. Je me souviens que ma mère me disait : “On ne va pas roder là” », se remémore-t-il, sourire en coin.
SOUVENIRS
Quelques années plus tard, Pierre-yves Lord a toutefois eu l’occasion d’apprivoiser le secteur, alors qu’il travaillait pour un service de loisirs pour les jeunes du quartier Saint-roch.
« On organisait des activités de financement […], des épluchettes de blé d’inde. Je me rappelle du parvis de l’église rempli de gens. Je faisais tirer des t-shirts, j’organisais des concours. Je faisais danser des gens », se souvient la personnalité télévisuelle.
GENÈSE DE SON PARCOURS
Ce dernier y voit d’ailleurs un peu la genèse de son parcours d’animateur dans les médias de Québec et Montréal.
« Ça marquait un peu le début de ma carrière en animation. Je me découvrais une passion pour l’animation, tant en loisirs que médiatique », note-t-il. Aujourd’hui, en plus de lui évoquer de nombreux souvenirs, la rue Saint-joseph se veut, à ses yeux, un des endroits névralgiques de la ville pour s’amuser et se détendre. « Québec, ce n’est pas juste le Château Frontenac! » lance-t-il en guise de conclusion, espiègle.