Le Journal de Quebec

« JE VAIS FAIRE DU MIEUX QUE JE PEUX »

FÉLIX AUGER-ALIASSIME EST CONFIANT À L’AUBE DU DÉBUT DE LA COUPE ROGERS

- Mathieu Boulay l Mboulayjdm

Avec l’absence de Novak Djokovic et de Roger Federer, Félix Auger-aliassime aura encore plus de projecteur­s braqués sur lui. Une situation qui ne le dérange pas même si les attentes sont très élevées à son endroit.

Le joueur de 18 ans est très conscient qu’il sera le point de mire des amateurs malgré la présence d’un certain Rafael Nadal.

« Je vais faire du mieux que je peux, a indiqué Félix Auger-aliassime lors de son point de presse hier après-midi. J’espère que je vais bien jouer. Comme à chaque tournoi, je cherche la victoire à la fin et je cherche une façon de gagner.

Je ne peux pas nier qu’il y a plus d’attention et une pression différente des autres tournois. C’est quelque chose de nouveau pour moi. C’est la première fois que je vais jouer à Montréal et je vais voir comment je vais gérer cela. Je dois mettre cela de côté et me concentrer sur mon jeu. »

Il faudra surtout voir comment il se débrouille­ra au service. À Washington, il a été victime de 11 doubles fautes et de quatre bris de service lors de sa défaite contre Marin Cilic.

Le principal intéressé considère pourtant qu’il a amélioré cette facette de son jeu au cours de la dernière année.

« Je crois que j’ai eu une grande améliorati­on à ce niveau, a-t-il souligné. Il m’a permis de bien jouer sur toutes les surfaces. J’ai bien joué sur terre battue en Amérique du Sud, sur gazon et sur dure à Miami.

« Mon service m’a permis de gagner beaucoup de matchs. »

BRISER LA GLACE

Avant d’affronter Vasek Pospisil en simple mardi, il jouera en double avec le Britanno-colombien demain.

« C’est une bonne façon de briser la glace, a indiqué Auger-aliassime. En même temps, j’ai l’intention de jouer en double sur les tournois masters jusqu’à la fin de l’année.

C’est très bien que je joue ici avec Vasek qui est un autre Canadien. C’est aussi bien qu’on puisse le faire lundi. C’est une belle opportunit­é. »

Par contre, l’associatio­n avec Pospisil est seulement valide pour le tournoi montréalai­s. Auger-aliassime souhaite se trouver un autre partenaire pour les autres événements d’ici la fin de la saison.

Par la suite, il ne faudrait pas se surprendre que Denis Shapovalov puisse former une paire avec Auger-aliassime. Pour le moment, ce n’est pas possible, car « Shapo » a une entente avec l’indien Rohan Bopanna. Un dossier à suivre.

LE PREMIER SUR LE CENTRAL

Avant de s’envoler vers Washington il y a deux semaines, Auger-aliassime a fait un petit saut au Stade IGA pour frapper quelques balles. Il a eu la chance d’être le premier à frapper des balles sur la surface qui a été modifiée au cours des dernières semaines.

« Je pense que les organisate­urs ont adapté la surface à celle de Miami où je me suis rendu jusqu’en demi-finale, a-t-il expliqué. J’espère que ça va me porter chance.

J’ai eu de bonnes sensations sur le terrain. La surface se marie bien avec mon style de jeu. Elle me permet de bien m’installer, de bien frapper la balle et de bien construire les points.

Je crois qu’on se dirige de plus en plus vers ce type de surface sur le circuit. Pour le spectacle, je crois que c’est beaucoup mieux. »

UN MATCH À LA FOIS

Comme on le sait, Auger-aliassime se mesurera à Pospisil au premier tour mardi. Une reprise du premier tour à Wimbledon.

« C’est rare qu’on voie une telle situation, a indiqué Auger-aliassime. C’est dommage pour les amateurs de ne pas voir un affronteme­nt tout canadien plus tard dans le tournoi.

Je n’ai pas réagi fortement en apprenant la nouvelle. J’ai simplement ri. C’est arrivé dans le passé et ça pourrait très bien arriver encore dans le futur. »

S’il gagne un troisième match en autant de tentatives contre Pospisil, il pourrait affronter Milos Raonic au deuxième tour. Par contre, pas question pour Auger-aliassime de voir trop loin. Un match à la fois.

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