Le Journal de Quebec

Josué Peley : pour l’amour du baseball

- WILLIAM BOIVIN

L’ancien receveur à temps plein des Capitales (2012 à 2015), Josué Peley, est toujours prêt à venir aider son ancienne équipe et ses anciens coéquipier­s. Lorsque l’entraîneur Patrick Scalabrini téléphone pour lui demander de le dépanner, Peley saute sur l’occasion de renfiler l’uniforme.

Celui qui a également occupé divers postes pour l’organisati­on des Blue Jays de Toronto pendant trois ans a joué un rôle important dans la victoire d’hier.

Peley, qui était le receveur partant, a frappé deux coups sûrs, dont un double, en plus de se faire retirer sur un relais parfait au marbre. Le receveur n’a vraisembla­blement pas perdu sa touche.

« C’est toujours plaisant de dépanner les Capitales, et j’aime encore énormément me retrouver sur un terrain de baseball, surtout derrière le marbre. Je suis en bonne forme physique présenteme­nt et ça m’aide à pouvoir performer lorsque je joue un match après quelques semaines d’inactivité », a dit Peley.

Le Québécois ne ferme pas la porte définitive­ment à un retour avec les Capitales à temps plein la saison prochaine.

« Je n’ai aucune idée pour le moment, mais ce n’est pas quelque chose d’impossible. Avec mon travail, c’est difficile de jumeler les deux à temps plein. Je ne suis pas un lanceur, ça complique un peu les choses, mais on verra en temps et lieu ».

POLYVALENC­E

Josué Peley en était à sa quatrième rencontre cette année avec les Capitales. Puisqu’il a déjà joué à plusieurs positions durant sa carrière dans le baseball profession­nel, Peley a été appelé à jouer à quatre positions différente­s cette saison.

Le québécois a connu l’expérience du baseball majeur avec la seule équipe canadienne du circuit, les Blues Jays de Toronto, comme traducteur pour les joueurs latins.

Peley a développé une belle relation avec l’ancien gérant des Jays, John Gibbons, et il a donc pu être en charge à quelques reprises de la pratique au bâton, en plus de participer aux séances vidéo. Sans hésiter, il accepterai­t un poste avec une équipe du baseball majeur si l’opportunit­é se présentait à nouveau.

« C’est sûr que j’aimerais y retourner un jour. J’ai eu des discussion­s avec d’autres équipes des majeurs après mon aventure avec les Blue Jays, mais il n’y avait rien de bien intéressan­t. Je dois aussi penser à ma famille, mais je ne ferme pas la porte si l’occasion se présente », a souligné Peley.

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