Le Journal de Quebec

Marner : la référence

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Le temps passe et Mitch Marner et ses représenta­nts ainsi que les décideurs des Maple Leafs de Toronto poursuiven­t les discussion­s. Pendant tout ce temps, on a l’impression que les directeurs généraux attendent le dénouement du dossier avant de se lancer dans une autre tentative d’améliorer les effectifs.

Les observateu­rs de Toronto estiment que le clan Marner exige une entente de cinq ans évaluée à 11,6 millions $ par saison. Les Leafs peuventils accepter une telle demande ?

Assurément, parce qu’ils sont riches. Par contre, leur pire ennemi est le plafond salarial.

Donc, on songe peut-être à un « contrat-pont » de deux ou trois ans. On espère également une entente de sept ou huit ans.

Par contre, cette dernière option est de moins en moins populaire chez les propriétai­res.

Pour l’instant, Marner est un point de référence pour Braydon Point, pour Patrick Laine, pour Matthew Tkachuk, pour Mikko Rantanen, Brock Boeser, Charlie Mcavoy, Zach Werenski et Kyle Connor… entre autres.

SANS EMPLOI

Quelques noms intéressan­ts, toujours à la recherche d’un emploi : Joe Thornton (ce sera San Jose ou rien du tout), Derick Brassard, Riley Sheahan, Brian Boyle et Oscar Lindberg. Ce sont tous des joueurs de centre. Maintenant, chez les ailiers : Patrick Marleau (contrat racheté par les Hurricanes), Tobias Rieder, Patrick Maroon, Magnus Paajarvi, Valeri Nichushkin, Justin Williams, Thomas Vanek, Jason Pominville et Drew Stafford. Chez les défenseurs, deux noms : Dan Girardi et Ben Lovejoy sont deux noms qui pourraient obtenir un emploi d’ici l’ouverture des camps d’entraîneme­nt.

Quelques joueurs expériment­és pourraient attirer l’attention chez certaines équipes qui voudraient acquérir un bon vétéran pour aider les jeunes joueurs de l’organisati­on. Mais, encore là, tout dépend du prix à payer. Pour certains joueurs, dont les contrats ont été rachetés, les équipes seront très attentives, ces patineurs pourraient s’avérer une aubaine.

ET GARDINER

Il y a un nom qui intrigue bien des observateu­rs. Celui de Jake Gardiner. Comment se fait-il qu’il n’ait toujours pas signé de contrat, d’autant plus qu’il bénéficie du statut de joueur autonome sans restrictio­n ? Que se passe-t-il ? Je veux bien croire qu’il était le mal-aimé des partisans des Maple Leafs de Toronto, il demeure tout de même un défenseur de qualité, capable de relancer l’attaque. Dans son territoire, il représente un risque, tout le monde le sait très bien. Mais, aux côtés d’un défenseur expériment­é, jouissant d’une solide réputation, pourrait-il s’avérer une acquisitio­n intéressan­te ?

Si vous avez eu l’occasion de surveiller quelques matchs du tournoi présenté aux États-unis et réunissant des joueurs qui pourraient se retrouver éventuelle­ment au Championna­t du monde de hockey junior, vous avez pu apprécier les talents de marqueur de Cole Caufield, première sélection du Canadien au repêchage de 2019. On le qualifie de machine à marquer. C’est juste. Pourra-t-il se tailler un poste cet automne avec le Canadien ? On serait étonné. Mais, si les comparaiso­ns avec Alex Debrincat, des Blackhawks de Chicago, en raison de leur petit gabarit, sont justifiées, alors tout peut survenir.

PAS CHIARELLI

Ai-je bien entendu, Peter Chiarelli a rencontré les décideurs du Wild du Minnesota pour le poste de directeur général ? On n’est pas sérieux. A-t-on consulté le parcours de Chiarelli avec les Oilers d’edmonton et à cet égard, dans les dernières années passées dans l’organisati­on des Bruins ? Il est cependant l’un des candidats au poste laissé vacant par Paul Fenton, congédié après avoir occupé le poste pendant 14 mois. On a soulevé plusieurs raisons pour expliquer la décision de Craig Leipold, le propriétai­re, mais la principale est celle d’avoir foutu le bordel au sein de l’entreprise. Le propriétai­re n’avait plus le choix. Il a tenté de raisonner son directeur général concernant ses relations houleuses avec les employés, mais par son attitude, Fenton ne lui a pas fourni d’autres options que celle de lui montrer la porte.

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PHOTO D’ARCHIVES, AFP Selon plusieurs observateu­rs, Mitch Marner exigerait un nouveau contrat de 5 ans évalué à 11,6 M$ par saison.

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