Bianca : Vive Toronto et fuck Montréal !
Je suis comme vous. J’adore Bianca Andreescu. Mais elle n’a pas encore dépassé le cinquième rang d’eugenie Bouchard au classement WTA qu’on vit déjà des moments inquiétants.
S’il fallait que les mêmes erreurs se répètent…
Cette semaine, Bianca a donné des entrevues aux télés et aux radios de Toronto. Elle a également rencontré les journalistes de la Ville Reine. Ça s’est bien passé.
Lundi, Bianca vient s’entraîner au Centre national du stade IGA. À 15 heures. Elle sera à Montréal. Belle occasion de rencontrer les médias québécois. Après tout, on était un million à suivre sa victoire à RDS contre Serena Williams.
No ! Niet ! Mlle Andreescu va permettre que des caméras suivent son entraînement pendant vingt minutes, mais elle ne répondra à aucune question.
Pas lundi ni le reste de la semaine : « C’est son équipe qui a décidé. Y a rien à faire. On est désolés », m’a-t-on répondu à Tennis-canada. La mort dans l’âme.
Le gars qui a décidé s’appelle Jonathan Dasnieres de Veigy. Un Français qui travaille pour la firme Octogon, basée à New York.
Le Centre national d’entraînement est situé à Montréal. Bianca s’entraîne à Montréal avec Sylvain Bruneau. Ce sont les profits de la Coupe Rogers qui ont financé dans une généreuse partie la construction d’un centre de tennis à Montréal. Et la jeune femme vient s’entraîner à Montréal, dans des infrastructures qui portent l’emblème de la feuille d’érable du plus meilleur pays bilingue au monde. Et les indigènes devront se contenter de belles images muettes ?
En pleine campagne électorale !
Non mais, cher Jonathan Dasnieres de Veigy, êtesvous fou, calvaire ?