Le CH se défend de contrôler ses joueurs
Les affirmations de Stéphane Richer ont été niées hier
AGENCE QMI | Se défendant d’exercer un contrôle exagéré sur ses joueurs, la direction du Canadien a vivement réagi aux propos de Stéphane Richer rapportés par le Journal mardi dernier concernant les problèmes de communication entre les médias et les patineurs du Tricolore.
L’ancien numéro 44 du CH avait notamment dit que « les joueurs ont tous peur de parler ».
Une affirmation qu’a voulu démentir Paul Wilson, qui est le vice-président principal, affaires publiques et communications du Groupe CH, hier au micro de Benoit Dutrizac à QUB Radio.
PAS DE CONTRÔLE
« Nous ne voulons pas contrôler les messages, a affirmé l’homme qui est en place depuis plus d’un an. Quand Carey Price a dit qu’il était ici parce qu’il voulait gagner rapidement, c’est un message qu’il a envoyé à la direction et, franchement, personne ne dit à Carey Price ce qu’il doit dire. Même chose avec Shea Weber ou Brendan Gallagher. Ces gars-là parlent quand ils le veulent. »
Richer a également exprimé que les anciens joueurs, comme lui, ne pouvaient pas discuter librement avec les patineurs actifs du Club de hockey Canadien.
« C’est complètement faux, a clamé Wilson. Nous allons dire les vraies choses, jamais nous n’empêcherons un ancien joueur qui voudrait parler avec un nouveau joueur de le faire. Ceci n’existe pas. »
DE LA PLACE À L’AMÉLIORATION
Le responsable des communications du Groupe CH reconnaît néanmoins qu’il pourrait y avoir des gestes posés pour améliorer les relations entre le passé et le présent du CH.
« Il n’y a jamais eu de lien direct entre les anciens joueurs et les nouveaux, cela ne date pas d’hier », a dit Wilson.
« Est-ce qu’on peut faire mieux dans la relation [entre les anciens et les nouveaux joueurs], oui! Mais ceci étant dit, Réjean Houle est à la tête du groupe des anciens et ils sont très présents dans l’environnement. […] Nous prenons les moyens pour qu’il y ait des rapprochements. »
« Nous aimerions faire mieux et nous aimerions ça que les joueurs soupent avec les anciens six fois par année. Malheureusement, dans le contexte de la ‘‘surdemande’’ auprès de ces joueurs-là, c’est plus difficile de le faire. »
PAS DE CONFLIT
Même si les opinions de Richer et du Canadien semblent aux antipodes, Wilson a tenu à préciser qu’il n’y avait pas de chicane entre son organisation et l’ancien numéro 44.
« Nous n’avons aucune animosité. Nous adorons Stéphane, il est l’un de nos anciens. C’est le dernier compteur de 50 buts et c’est vraiment un chic type. »