Un collège fort et uni pour la réussite de ses élèves
Les écoles québécoises accompagnent couramment les élèves HDAA, c’est-à-dire ceux qui sont handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Pourtant, ils ne sont pas les seuls à avoir des besoins particuliers. Certains élèves à haut potentiel
Il y aurait de multiples types de doués. À tort, on les associerait à une élite et l’on penserait qu’ils ont tout ce qu’il faut pour réussir. Pourtant, nombreux sont ceux qui rencontrent des difficultés et en viennent à décrocher.
Certains ont besoin d’être occupés, stimulés, accompagnés. « D’abord, il faut définir qui sont les élèves doués pour bien les identifier, faire une distinction entre eux et ceux qui sont simplement performants. Nous avons un rôle et des responsabilités à leur endroit. On a constaté que plusieurs avaient une double exceptionnalité, que leur douance pouvait être associée à un trouble du comportement, à de la dyslexie, à un TDA, à un TSA… Il faut étudier leurs forces et leurs faiblesses, et déceler les défis qu’ils ont à relever. Ceci fait, il est de notre devoir d’intervenir et de ne pas les ralentir, mais au contraire, de les nourrir », explique Nancy Brousseau, directrice générale de la Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP).
Un guide pour s’y retrouver
La version préliminaire d’un guide bien structuré qui abordera ce sujet, entre autres, fera l’objet de discussions lors d’un colloque prévu au mois de février prochain. Il y sera question d’organisation scolaire, de soutien, des différents modèles d’intervention à privilégier, des adaptations qui peuvent être faites, des possibilités d’accélération des apprentissages, de compression de la matière, etc. « Des rappels y seront aussi faits, car on oublie souvent qu’il est tout à fait légal, dans notre système scolaire actuel, de terminer le primaire en 5 ans. Il est aussi possible et dans nos droits d’exiger qu’un enfant passe un test en début d’année, au secondaire, pour savoir s’il possède déjà toutes les connaissances qui seront abordées dans le cadre d’un cours. Si c’est le cas, d’autres options pourraient lui être offertes : sauter une année dans cette matière, suivre un autre cours, participer à un projet spécial, réaliser un stage », rappelle madame Brousseau.