Peine plus lourde pour un trafiquant
Un trafiquant condamné à quatre ans d’emprisonnement pour avoir tenté d’introduire de la drogue par drone dans un pénitencier a vu sa peine s’alourdir pour avoir lui-même commandé des stupéfiants par la voie des airs, alors qu’il était derrière les barreaux.
En juin 2017, Marc-andré Trudel était arrêté à quelques kilomètres du pénitencier de Donnacona avec un bas de laine contenant 119 g de cannabis, 45 g de résine de cannabis et 20 comprimés de méthamphétamine.
L’enquête permettra de découvrir que Trudel avait comploté avec trois détenus de l’établissement de détention à sécurité maximum pour y faire entrer des stupéfiants par drone. Le plan avait toutefois échoué, étant donné l’intervention des policiers.
Trudel a alors été accusé de complot et de possession de stupéfiants dans le but de trafic. Il a été envoyé au Centre de détention de Québec, en attente de la suite des procédures judiciaires.
ENCORE UN DRONE
Deux mois après le début de son incarcération à Québec, en août 2017, un drone s’est introduit dans l’une des cours extérieures de l’établissement de détention. Selon les faits relatés hier par la Couronne, l’engin aurait largué un paquet contenant notamment 116 g de cannabis, 25 g de cocaïne et 203 comprimés d’oxycodone.
Le colis a été récupéré par un agent des services correctionnels. Les autorités ont été en mesure d’identifier l’expéditeur du paquet comme étant Christopher Boucher. Des transactions monétaires ont aussi permis de relier Boucher – qui est en attente de son procès dans cette affaire – à Trudel.
En novembre 2018, Trudel a écopé de quatre ans de pénitencier pour la transaction avortée au pénitencier de Donnacona. Hier, il a reçu trois mois de plus pour son implication dans l’événement de Québec.