Début de tournoi sur les chapeaux de roues
Le Rouge et Or en demi-finale du championnat canadien
Le Rouge et Or de l’université Laval a amorcé en lion son parcours au championnat canadien de rugby féminin en disposant des Thunderbirds de UBC par la marque de 32-12, hier après-midi, à Ottawa, s’assurant une place en demi-finale.
Les filles de Kévin Rouet auront donc rendez-vous avec les Gryphons de Guelph, tombeuses des X Women de St.francis Xavier, les championnes en titre, demain sur le coup de 17 h.
Défaites en finale provinciale aux mains des Gee-gees d’ottawa après avoir conservé une fiche immaculée en saison régulière, les joueuses du Rouge et Or n’ont pas laissé de doute sur leurs intentions de ramener le titre national.
« SOLIDE » DÉFENSIVEMENT
Rouet gardait malgré tout la tête froide à l’issue de cette première victoire dans un tournoi où aucun faux pas n’est permis.
« On a été une équipe intelligente parce qu’on a su marquer aux bons moments et on a su bien défendre. On n’a pas forcément toujours super bien joué par rapport à ce qu’on sait faire, mais on a été défensivement très solide. On a donné très peu d’occasions à l’adversaire », a analysé le pilote de Laval au bout du fil.
Nele Pien, Laurence Chabot, Annabelle Parent et Anaïs Gilbert ont mené l’offensive du Rouge et Or en inscrivant chacune un essai alors qu’anne-charlotte Beaulieu a été efficace en réussissant trois convertis et deux bottés de pénalité.
PELLETIER S’ILLUSTRE
De retour au jeu après avoir raté la finale de la semaine passée, la demie de mêlée Justine Pelletier a été nommée joueuse du match. « Elle a pris de très bonnes décisions sur le terrain. Elle a choisi les bons côtés pour les jeux, elle a été ultra intelligente et combative, ce qui nous a permis d’être dans le bon tempo », a souligné l’entraîneur-chef.
Il y avait une certaine fébrilité qui se ressentait dans le vestiaire du Rouge et Or avant le coup d’envoi. Ce premier gain arraché a fait baisser la pression dans le camp des Québécoises.
« Le premier match est toujours le plus difficile à aborder parce que c’est difficile de savoir ce qui va se passer. Tout le monde nous regarde, il y a de la pression, une chose à laquelle certaines filles ne sont pas habituées. Il faut continuer à jouer et à se faire confiance », a renchéri Rouet.
MATCH SERRÉ À PRÉVOIR
La demi-finale contre Guelph s’annonce relevée, estime Rouet, qui voit des similitudes entre cette équipe et la sienne.
La journée de congé prévue à l’horaire avant le match sera d’ailleurs bien appréciée.
« On les connaît quand même. On s’entraîne avec eux en présaison. C’est une équipe relativement physique qui déplace quand même bien le ballon. Elles ont beaucoup de vitesse derrière et sont puissantes. Elles nous ressemblent un peu. »