Le Journal de Quebec

Une diplomate américaine dit s’être sentie menacée

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WASHINGTON | (AFP) L’ex-ambassadri­ce des États-unis en Ukraine a affirmé s’être sentie menacée en découvrant le contenu de l’appel entre Donald Trump et son homologue ukrainien, au coeur de la procédure de destitutio­n contre le président américain, selon un compte-rendu dévoilé hier.

Marquant l’ouverture d’une nouvelle phase publique de cette procédure explosive, les démocrates du Congrès ont publié deux premiers témoignage­s de diplomates entendus à huis clos : ceux de l’ex-ambassadri­ce à Kiev, Marie Yovanovitc­h, et de Michael Mckinley, conseiller du secrétaire d’état Mike Pompeo jusqu’à sa démission début octobre.

« Avec chacune des auditions, nous en apprenons plus sur les tentatives du président de manipuler les leviers du pouvoir dans son propre intérêt », ont affirmé les trois démocrates menant l’enquête.

Dénonçant une « mascarade », voire une tentative de « coup d’état » selon les mots du président, la Maison-blanche refuse de coopérer avec les investigat­ions de l’opposition. Or, quatre hauts responsabl­es américains ont ignoré hier leurs convocatio­ns pour témoigner.

IMPÔTS

Par ailleurs, une Cour d’appel fédérale a confirmé hier que Donald Trump devait dévoiler huit années de déclaratio­ns d’impôts réclamées par le procureur de Manhattan, affirmant que l’immunité présidenti­elle ne suffisait pas à rejeter cette injonction.

Le procureur Cyrus Vance a demandé ces documents dans le cadre d’une enquête sur un versement effectué à l’actrice pornograph­ique Stormy Daniels pour acheter son silence sur une liaison supposée avec le président.

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