Un match à oublier !
Il n’y a pas beaucoup d’explications à fournir.
Les Stars de Dallas étaient une bien meilleure formation que celle du Canadien. Point.
On pourrait discuter longuement des unités utilisées en supériorité numérique. On pourrait s’attarder sur l’incapacité de gagner les batailles pour la possession de la rondelle, etc.
Au final, les Stars ont utilisé leurs ressources pour non seulement faciliter le travail de leur gardien Ben Bishop, 13-4-4 en carrière contre le Tricolore, mais ils ont été supérieurs à tous les niveaux, notamment sur le plan physique.
Les Stars, malgré un lent départ, pourraient terminer au premier rang de la division Centrale. Ils possèdent l’une des meilleures brigades défensives de la LNH, ils misent sur de bons vétérans et au fil des dernières années, des jeunes joueurs ont percé la formation.
Dans les rangs mineurs, joueurs talentueux poursuivaient leur apprentissage et maintenant, l’éclosion de Roope Hintz ajoute encore plus de punch à une attaque qui a mis du temps à sortir de la barrière de départ.
NE FAISAIT PAS LE POIDS
Claude Julien a bien choisi ses mots après le match, mais, on pouvait facilement lire entre les lignes ce qu’il voulait dire : « On ne l’avait pas. Peut-être dans les premiers instants, c’était convaincant, mais le vent a tourné et ensuite, on n’a pas été dans le coup. »
C’est dans ce genre de matchs qu’on réalise que le Tricolore a un mal fou à compétitionner contre les équipes misant sur des joueurs au gabarit imposant.
Pendant toute la soirée, ils se sont heurtés à des gaillards, ils ont été incapables de patiner librement avec le disque, il y avait toujours un chandail vert qui les attendait.
Et, pour ce qui est de la défense, quand un joueur des Stars a terrassé Victor Mete avec une telle aisance, ça ne faisait qu’ajouter aux problèmes qui pourraient éventuellement venir hanter la formation.
L’unité défensive doit subir une mise à jour, et le temps presse. Mais, le Canadien revient aux sources. Il sera chez lui, ce soir, au Centre Bell.
Ses adversaires seront les Bruins de Boston. Peut-on souhaiter un meilleur scénario ?
La rivalité entre les deux organisations. Le début de saison retentissant des Bruins après une dure défaite dans le match ultime de la finale de la coupe Stanley. Un trio qui sème la terreur.
Et, ce sont les Bruins.
UN DÉPART CANON
Cette organisation qui a pignon sur rue dans la même ville que les Red Sox et les Patriots, où, chaque année, pour bien profiter du dollar sportif, on recherche constamment l’excellence.
Et, les Bruins connaissent un départ canon. Samedi, à Dallas, le Canadien n’a pas fait le poids. Ce soir, les décideurs auront une opportunité de mieux évaluer les effectifs face à une équipe qui, encore une fois, s’affiche comme une puissance de la Ligue nationale.