Andrew Scheer devra faire son mea culpa
OTTAWA | Le chef conservateur Andrew Scheer devra reconnaître avoir commis des erreurs durant la campagne électorale et apporter des changements dans son entourage s’il souhaite rallier son équipe.
C’est du moins ce qu’estiment certains stratèges et politiciens conservateurs qui auront les yeux rivés sur la première réunion du caucus d’andrew Scheer qui doit avoir lieu aujourd’hui.
« Il va premièrement devoir faire un mea culpa sur ce qui n’a pas bien marché dans l’élection », croit Dimitri Soudas, directeur des communications sous le gouvernement de Stephen Harper.
PAS DE « LEVÉE DE BOUCLIERS »
Aux yeux du stratège conservateur Tim Powers, M. Scheer doit se montrer à l’écoute, aujourd’hui, s’il veut que la réunion de son caucus se déroule bien.
« Il doit saisir cette occasion pour écouter leurs doléances, montrer qu’il en apprend les leçons et présenter comment il pense pouvoir gagner la prochaine élection », analyse-t-il.
Aucun signe ne laissait croire, hier, que le chef risque de se faire montrer la porte au cours du bilan d’aujourd’hui.
« Je ne m’attends pas à une levée de boucliers », avance de son côté le sénateur conservateur Claude Carignan.