Le nouveau défi de Hunter
Il dirigera Équipe Canada junior à la période des Fêtes
MONCTON | Dale Hunter a une feuille de route bien remplie : 1409 matchs dans la LNH comme joueur, une saison comme entraîneur-chef dans la LNH et deux conquêtes de la Coupe Memorial comme pilote des Knights de London. Malgré sa vaste expérience, il n’a jamais dirigé Équipe Canada junior, une mission qu’il aura l’occasion de remplir à la période des Fêtes et qu’il a hâte d’assumer.
Hunter avait déjà été approché à quelques reprises pour diriger Équipe Canada junior par le passé.
« On en avait déjà discuté, mais il fallait que les circonstances soient idéales pour moi, a-t-il raconté lundi soir en marge de la série Canada-russie. Je voulais m’assurer que si j’acceptais, je m’investirais à 100 % dans cette tâche. C’est un mandat qui nécessite d’être prêt et d’y mettre beaucoup de temps. »
AVEC SON FRÈRE
Parmi les « circonstances idéales » qui ont poussé l’ancien porte-couleurs des Nordiques de Québec, des Capitals de Washington et de l’avalanche du Colorado à accepter le rôle avec ÉCJ, il faut assurément mentionner la présence de son frère, Mark, qui agira à titre de directeur général de l’équipe.
« C’est un beau défi pour Mark aussi. Il travaille très fort pour s’assurer qu’on aura les meilleurs joueurs possible. Il y aura des décisions difficiles à prendre et on devra retrancher certains joueurs. C’est toutefois un beau problème de pouvoir compter sur autant de talent au Canada », ajoute l’entraîneur-chef.
Pour les frères Hunter, le défi est important. Le tournoi se tiendra en Europe cette année, à Ostrava et Trinec en République tchèque, plus précisément, et les dernières participations D’ÉCJ lorsque ce tournoi a été présenté sur le Vieux Continent ont été tout sauf convaincantes.
La dernière médaille canadienne remportée en sol européen remonte à la conquête de 2008, en République tchèque. Depuis, ÉCJ a terminé quatrième à Oufa en 2013 et à Malmö en 2014, puis sixième à Helsinki en 2016.
« C’est un gros défi, c’est Équipe Canada et tout le monde veut représenter son pays. C’est difficile de jouer en Europe sur la grosse glace et c’est aussi un défi pour un entraîneur de diriger une équipe sur cette surface.
ÉLÉMENTS REQUIS
Il faudra qu’on ait beaucoup de vitesse. En fin de compte, on va prendre les meilleurs joueurs disponibles, et par ça, je veux dire ceux qui ont le coffre d’outils le plus complet. »
La seule expérience internationale de Hunter derrière le banc d’une équipe remonte à 2013 lorsqu’il avait agi à titre d’entraîneur-chef de l’équipe canadienne au tournoi Ivan Hlinka, aujourd’hui appelé Coupe Hlinka-gretzky.
Il avait alors mené le Canada à la médaille d’or.