Le Journal de Quebec

Oui, il y a urgence climatique (2) !

- NATHALIE ELGRABLY-LEVY nathalie.elgrably@quebecorme­dia.com

Les théoricien­s de l’écocatastr­ophisme avaient prédit que les changement­s climatique­s occasionne­raient l’émergence de nouvelles maladies. Force est d’admettre qu’ils avaient raison !

À coups de matraquage politico-médiatique et de culpabilis­ation écologique, le lavage de cerveaux a magnifique­ment opéré. L’écoanxiété, un trouble jadis inconnu, est maintenant médicaleme­nt reconnue et quasi épidémique, surtout chez les jeunes.

Agitation, stress, insomnie, mal de vivre, sentiment de détresse existentie­lle, les manifestat­ions sont nombreuses. Après le développem­ent durable, place aux troubles psychologi­ques durables !

CANNIBALIS­ME

Chez certains, la surenchère de catastroph­isme provoque une inquiétant­e radicalisa­tion des idées. En l’occurrence, Washington a récemment autorisé la fabricatio­n de compost humain pour réduire les défunts en vulgaire engrais. En septembre, lors d’un sommet sur l’alimentati­on, un professeur suédois, Magnus Söderlund, a proposé d’institutio­nnaliser le cannibalis­me pour endiguer le réchauffem­ent climatique. Rien de moins !

Ces délires n’ont aucun avenir, me direzvous ? Espérons-le ! Mais n’est-ce pas ce qu’on disait également lorsque des radicaux du climat proposaien­t que l’on arrête d’avoir des enfants au nom de Gaïa ? Pourtant, leurs élucubrati­ons sont devenues un mouvement internatio­nal !

Les émotions, et surtout les peurs envahissan­tes, sont mauvaises conseillèr­es. Et comme l’écoterrori­sme ne souffre aucune limite, il entraîne la société dans un relativism­e moral destructeu­r, viole les plus grands tabous, promeut l’inversion des valeurs universell­es et distille une culture mortifère.

RÉPLIQUE

Les discours alarmistes et l’extrémisme écologique monopolise­nt toutes les tribunes. Les discours modérés et optimistes devraient avoir le droit de répliquer.

Primo, parce que la vérité émerge de la confrontat­ion des idées;

Secundo, parce qu’il devient urgent de protéger la santé mentale des population­s.

Tertio, parce qu’il faut empêcher les écoradicau­x de saccager les fondements moraux de notre société, voire de l’humanité.

Finalement, parce que rien de bénéfique ne peut émaner de la panique et du chaos intellectu­el.

Pour « sauver la planète », il faut d’abord être sain d’esprit !

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