L’état du lac Saint-charles continue d’être préoccupant
L’état du lac Saint-charles demeure préoccupant selon son dernier bilan de santé.
Le lac Saint-charles, l’une des plus importantes sources d’eau potable de Québec, continue de susciter des inquiétudes même si les spécialistes affirment qu’il n’est pas trop tard pour agir.
Plus d’une centaine de citoyens étaient présents hier soir pour la présentation des principaux constats.
Le lac alimente 300 000 personnes dans l’agglomération de Québec.
Après deux ans d’analyses des données de 2016, celles-ci confirment les résultats des années précédentes.
VIEILLISSEMENT PRÉMATURÉ
Le lac continue de montrer des signes de vieillissement prématuré. Le plan d’eau a vieilli de 25 ans en 5 ans et il continue d’accumuler les nutriments et contaminants. La superficie occupée par les plantes aquatiques a aussi augmenté de 40 % depuis 2007. L’écosystème du lac arrive donc à un moment charnière. Enfin, on constate que le lac Saint-charles réagit rapidement aux activités humaines.
Les principales recommandations concernent entre autres les eaux usées, les installations septiques, la conservation des milieux naturels et les sels de l’entretien de la voirie.
« Est-ce que ça vaut la peine d’investir ? La réponse est oui. Le lac est encore capable de se rétablir », a notamment expliqué Mélanie Deslongchamps, directrice générale de l’association pour la protection de l’environnement du Lac Saint-charles (APEL).
« À la Ville de Québec, notre urgence pour la planète, c’est ça : la protection du lac Saint-charles », avait lancé en septembre le maire Régis Labeaume qui souhaitait des engagements de la part d’ottawa.