Nouvelle saison, nouvel entraîneur
Les Mooseheads d’halifax sont un exemple de stabilité dans la LHJMQ depuis plusieurs années. En fait, sauf pour ce qui est du poste d’entraîneur-chef.
L’équipe a eu quatre entraîneurs différents au cours des quatre dernières saisons. Soyons honnêtes toutefois, ils ne sont pas à blâmer.
Choisi pour remplacer Dominique Ducharme, André Tourigny a décidé de quitter son poste après une seule saison, celle de 2016-2017, afin de se rapprocher de sa famille. L’équipe a ensuite engagé l’adjoint de Tourigny, Jim Midgley, pour la saison suivante, mais des résultats décevants ont forcé l’organisation à lui trouver un remplaçant, qui est devenu Éric Veilleux.
L’entraîneur d’expérience a mené les Mooseheads à la finale de la Coupe du Président l’an dernier, puis à celle de la Coupe Memorial.
Malheureusement pour l’organisation, Veilleux a accepté le poste d’adjoint à Benoit Groulx avec le Crunch de Syracuse dans la Ligue américaine de hockey l’été dernier.
C’est maintenant JeanJacques Daigneault qui dirige les Orignaux cette année.
ADAPTATION
Le défenseur Justin Barron a évolué sous trois des quatre derniers entraîneurs de l’équipe (il n’était pas arrivé dans la ligue lors de la saison de Tourigny).
Même s’il reconnaît qu’il s’agit d’une adaptation constante, il voit ces nombreux changements comme une bonne chose pour son développement.
« C’est un peu différent chaque année puisqu’on doit s’ajuster à la personnalité et au style de l’entraîneur. Pour moi, ça se passe bien. J’ai essayé d’être une éponge et d’amasser le plus d’informations possible des trois entraîneurs qui m’ont dirigé. Ils ont des systèmes différents, mais ils m’ont tous apporté des notions qui m’ont aidé à m’améliorer. »
Les Mooseheads montrent une fiche de 8-9-1 depuis le début de la saison, et plusieurs commencent à penser qu’ils se rangeront du côté des vendeurs lors de la période des Fêtes.
LE MEILLEUR EST À VENIR
Le capitaine de l’équipe, Benoit-olivier Groulx, croit toutefois que le meilleur est à venir pour sa formation.
« Jean-jacques et Éric ont deux personnalités différentes et ont deux systèmes différents. C’est sûr qu’il fallait que les vétérans de l’an dernier s’ajustent à ça. C’était un peu plus dur au début, mais je pense que ça va mieux depuis quelques matchs. La cohésion entre les vétérans et les coachs est meilleure. Je trouve qu’il (Daigneault) fait du bon travail et il va beaucoup nous améliorer. »