UN POINT VOLÉ
Le CH s’incline 3 à 2 en prolongation devant les Flyers
PHILADELPHIE | Carey Price est venu bien près de faire taire les dénigreurs qui lui reprochent de ne pas voler suffisamment de matchs au profit du Canadien.
Alors que ses coéquipiers se sont cherchés pendant la moitié de la rencontre sur la patinoire du Wells Fargo Center, ses prouesses lui ont permis d’offrir un précieux point à sa formation, hier.
Un travail assombri en prolongation par Sean Couturier. Le tir de l’attaquant des Flyers a surpris Price sous le bras gauche. Le genre de but que tous les gardiens peinent à se pardonner, peu importe le nombre de petits miracles réalisés en cours de route.
« La rondelle a réussi à se frayer un chemin. On a perdu en prolongation. Ce n’est pas plus plaisant », a indiqué Price, auteur de 40 arrêts, au terme de ce revers de 3 à 2.
RYTHME BRISÉ
N’empêche que Price, choisi la première étoile du match, n’a pas à rougir de sa performance. Ses coéquipiers ont mis 30 bonnes minutes avant de se mettre en marche en raison, entre autres, de leurs visites un peu trop régulières au cachot.
Six infractions auxquelles s’est ajouté un tir de punition avec moins de sept minutes à écouler à la rencontre. Price a alors eu le meilleur sur Carsen Twarynski.
« Quand tu joues constamment en désavantage numérique, il n’y a que quelques joueurs qui sont en mesure de vraiment prendre le rythme du match. Pendant ce temps, nos meilleurs marqueurs et nos joueurs les plus habiles sont obligés de rester sur le banc », a expliqué Shea Weber, auteur du but égalisateur, au début de la troisième période.
AUTRE MESSAGE À TATAR
Sur ce plan, une grande partie du blâme revient à Tomas Tatar. D’ailleurs, le Slovaque n’a effectué que trois réelles présences sur la patinoire en troisième période. Toutefois, Claude Julien n’en avait pas seulement contre ses deux punitions.
« Il n’a pas été bon ce soir [hier]. Il perdait les bagarres le long des rampes. Ce n’était pas son soir. Ça a été un match difficile pour lui », a déclaré l’entraîneur du Canadien.
C’est la deuxième fois que Julien lui sert un message semblable. Il avait fait de même à Dallas, samedi dernier.