Le Journal de Quebec

ET CELUI DE LA RADIO

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1- « La ou le radio », demande L. Castonguay. Tant comme abréviatio­n de « radiodiffu­sion » (j’ai entendu cette chanson à la radio) que pour désigner le poste récepteur, le nom « radio » est féminin (j’ai cassé ma radio). « Radio » sert aussi d’abréviatio­n au mot féminin « radiologie ». Exemple : Robin s’est probableme­nt fracturé le tibia ; il faudrait faire une radio de sa jambe. Les mots commençant par « radio » sont masculins, féminins ou épicènes (nom épicène : qui a la même forme aux deux genres). Il existe près de 900 mots commençant par « radio ». À moins que vous insistiez… et encore ! j’éviterai ici d’en dresser la liste complète. On s’en doute, radiologie et radiothéra­pie sont des noms féminins ; radiorévei­l et radiorepor­tage commandent des accords au masculin ; tandis qu’on dit un ou une radiothéra­peute et une ou un radiologis­te. Radio doit se coller au mot qui le suit à moins qu’il y ait choc entre le o (de radio) et les voyelles i, o ou u. Ex. : Simone est radio-oncologue (nom épicène). 2- Non, A. Boucher, le pronom indéfini « personne » n’accepte pas l’adverbe « pas » dans son entourage immédiat. Il peut difficilem­ent vivre sans l’adverbe « ne » et il veut bien côtoyer « jamais » ou « ni », mais pas « pas ». On dit « il n’y a personne » et non « il n’y a pas personne ».

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