Le Journal de Quebec

Le Montréalai­s d’ancienne-lorette

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La rivalité entre les clochers s’arrêtera ici grâce à une interventi­on du modérateur principal dans le conflit. Dites-nous une fois pour toutes, Félix Auger-aliassime : de Montréal ou d’ancienne-lorette?

« Je suis né à Montréal. Quand on demande à quelqu’un d’où il vient, il dit l’endroit où il est né. Moi, c’est Montréal. Mais L’ancienne-lorette est une phase importante de ma vie parce que c’est là où j’ai grandi de l’âge de 5 ans à 13 ans. Les souvenirs de mon enfance se passent à L’ancienne-lorette. Oui, il y a un attachemen­t pour moi à Québec, puisqu’il y a aussi le club Avantage où mon père travaille. »

Dossier clos.

Profession : joueur de tennis

Devenir joueur de tennis profession­nel bouleverse n’importe quel projet académique. Félix Auger-aliassime a été contraint de suspendre ses études après avoir complété son niveau secondaire, mais il n’a pas perdu son réflexe d’étendre ses connaissan­ces.

Dans ses temps libres, il dit plonger avec intérêt dans les livres philosophi­ques « pour continuer à apprendre et à me cultiver ». Il a dévoré le best-seller Sapiens, une brève histoire de l’humanité. Il a aussi un faible pour l’auteur brésilien Paulo Coelho, qui a publié L’alchimiste et qui « donne une belle leçon de vie », selon le jeune joueur qui se dit « ouvert à retourner étudier un jour ».

« Comme c’est le cas pour la majorité des adolescent­s de mon âge, je me pose parfois la question sur ce que j’aurais aimé étudier si j’étais allé à l’université. Mais le tennis est devenu mon travail et même si c’est un travail atypique, ça prend toutes mes journées. Je me demande ce que j’aurais fait, mais j’aurais plusieurs centres d’intérêt. Je sais que j’aurais trouvé et aimé quelque chose. »

Le charme de Melbourne

Le calendrier propose des villes aussi attrayante­s que diversifié­es sur la route des meilleurs joueurs du circuit mondial de L’ATP. Félix Auger-aliassime affectionn­e particuliè­rement la série sur terre battue entre les tournois de Monaco et Roland-garros. Entre autres, il y a Madrid et Rome, « une ville magnifique où on mange bien ».

Mais l’open d’australie de Melbourne, qui lancera l’année 2020 à compter du 20 janvier, se situe dans les destinatio­ns qu’il affectionn­e.

« Je suis allé deux fois en Australie et j’aime bien. Les gens sont sympathiqu­es et bienveilla­nts. Il y a là une atmosphère assez cool. Melbourne est aussi une belle ville et c’est une période de l’année que j’aime bien. »

Loin de son piano

On ne déménage pas un piano comme une raquette de tennis, encore faudrait-il que Félix Auger-aliassime dispose de temps pour jouer de son instrument de musique favori dans son appartemen­t de Monaco.

« Ça me manque un peu. D’ailleurs, j’ai le projet de m’acheter un petit clavier. Forcément, je joue moins que lorsque j’étais à Montréal. C’est un passe-temps que j’aimais faire, mais ce serait un projet plus tard dans ma carrière », dit-il de sa deuxième passion.

« C’est ce que je sais le mieux faire après le tennis. J’aime bien le son du piano. Je ne sais jamais ce que j’aurais fait si je n’étais pas tombé dans le tennis. J’aurais peut-être étudié le piano sans même savoir où ça m’aurait amené. J’aime aller voir des artistes et ça aurait été sympathiqu­e de faire la même chose qu’eux. »

En pays étranger

Le Monte-carlo Country Club n’a que le nom comme référence monégasque puisqu’il est situé sur le territoire de la France. Créé en 1893 à Monaco, le « MCCC » a ensuite déménagé en 1928 dans de nouvelles installati­ons construite­s à Roquebrune-cap-martin, une commune limitrophe à la principaut­é.

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